Mario Museum: le musée virtuel sur Super Mario.

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SUPER PAPER MARIO

Abréviation

SPM

Date de sortie japonaise

19.04.2007

Date de sortie américaine

09.04.2007

Date de sortie européenne

14.09.2007

Date de mon acquisition

24.12.2007

Console

Wii

Développeur

Intelligent Systems

Genre

Aventure / Plate-forme / RPG

Nombre de joueurs

1

Perso principal

Mario

Mode Continue

Oui

Sauvegarde

Oui

Accessoires

/

Inspiration

Paper Mario 1 et 2

S’en sont inspirés

/

Note générale

9.4 / 10


Version européenne française (complète)


Fort du succès du très bon Paper Mario 2: La Porte Millénaire, l’équipe d’Intelligent Systems planche sur un troisième épisode censé apporter un nouveau style dans la série, également destiné à révolutionner la façon de jouer. Ce n’est dès lors pas une surprise de voir ce jeu initialement prévu sur Game Cube finalement paraître sur Wii, bien qu’il n’utilise que partiellement les capacités étonnantes de la toute nouvelle manette-télécommande sans fil de Nintendo. Super Paper Mario ouvre la première page du véritable catalogue Mario de la Wii, là où ses prédécesseurs avaient plutôt clos les chapitres Nintendo 64 et Game Cube, et introduit Mario et son univers de façon fracassante sur cette nouvelle console au travers d’une aventure magique, bourrée d’humour et d’ingéniosité.

 

Qui dit RPG, dit scénario solide...

 

Fidèle à la tradition perpétuée par les deux précédents épisodes de la saga Paper Mario, ce jeu a des allures de RPG sans en être complètement un. Alors que les opus N64 et NGC fonctionnaient de façon pure et dure avec un système de combat au tour par tour caractéristique du genre, on assiste ici à une certaine rupture, marquant un retour à un jeu d’aventure plus traditionnel, très axé plate-forme dans son ensemble, mais présentant de nombreuses caractéristiques du jeu de rôle: un inventaire riche en objets en tous genres, incluant ceux destinés à régénérer le nombre de points de vie du héros, ou encore des niveaux d’expérience, symbolisés par divers paliers que l’on franchit au fur et à mesure que l’on marque des points (surtout en battant des ennemis, mais en affrontement direct cette fois).

 

Mais un autre élément qui va faire à la fois la force et la faiblesse de Super Paper Mario, c’est son scénario, certes bien huilé, mais paradoxalement trop complexe et trop simple, en fonction du type de jeu dans lequel on le classe. Si les dialogues sont beaucoup trop nombreux pour un jeu de plate-forme / aventure, les fans de RPG purs et durs resteront franchement sur leur faim face à un scénario qui a quand même beaucoup à envier aux maîtres du genre, bien que surclassant l’écrasante majorité des Mario à ce niveau (ce qui, soit dit en passant, n’est pas très difficile...).

 

Jugeons-en plutôt avec ce résumé rapide de la situation: Peach a disparu (jusqu’ici, rien de très transcendant), mais ce n’est pas Bowser qui l’a enlevée! Mario et Luigi se rendent au château de leur ennemi juré, qui est tout simplement innocent car en train de planifier un kidnapping inutile vu que l’étrange comte Niark l’a devancé. Ce dernier est un étrange illuminé dont la seule destinée semble être d’accomplir la prophétie de l’Opus Tenebrus, à savoir unir Peach et Bowser pour faire apparaître le cœur du Chaos, et détruire les dimensions pour régner en maître absolu de l’univers. La scène d’intro du jeu nous présente donc le mariage aussi rocambolesque qu’impossible entre la princesse et le dragon maléfique, où Luigi tente de s’interposer en vain, avant de disparaître, tandis que Mario, neutralisé par le comte, échoue dans la paisible bourgade de Recto, où débute son aventure.

 

Système D, pixels et WiiMote

 

Mario semble avoir été « recueilli » par un étrange papillon du nom de Tippi, qui va le conseiller et le suivre tout au long de son aventure. Comme le jeu était initialement prévu pour Game Cube, il ne bénéficie que très peu des innovations de la WiiMote, uniquement lorsque vous la pointez sur l’écran pour que Tippi vous livre des informations sur l’objet ou le personnage visé, servant en quelque sorte de révélateur. Cette fonction qui semble a priori n’être qu’un gadget sans intérêt s’avérera être capitale à plusieurs reprises dans le déroulement du jeu, bien plus que les célèbres commentaires très dispensables de Luigi dans Luigi’s Mansion. Tippi est un Pixel, tout comme d’autres créatures du même tonneau qui assisteront notre héros dans sa quête, lui conférant de nouveaux pouvoirs, comme celui d’attraper et lancer des objets, ou encore de faire exploser des éléments du décor...

 

Outre ces éléments symathiques et bien pensés, l’une des principales nouveautés du jeu, maintes fois vantée dans les previews, publicités et même sur le derrière de la boîte, est le « Système D ». Une petite astuce dont Mario disposera très tôt dans le jeu, qui lui permet de passer du décor en 2D super-plate de base à la version 3D du même passage, générant bien souvent des différences essentielles pour découvrir certains secrets, ou accéder à d’autres objets. L’utilisation de cette 3D est néanmoins risquée car une jauge de vie apparaît et diminue jusqu’au retour en 2D, et fait perdre un point de vie dès qu’elle arrive à son terme. L’idée est ingénieuse et bien menée, tout comme l’essentiel des innovations d’un soft développé par une équipe qui porte vraiment bien son nom: Intelligent Systems.

 

Outre ces nouveautés caractéristiques, on notera là encore un clin d’œil à l’univers des RPG avec l’apparition d’autres personnages jouables au fur et à mesure que la quête progresse; c’est ainsi que Peach s’ajoutera à Mario, et que même Bowser rejoindra cette petite équipe ultérieurement, chaque personnage bénéficiant de caractéristiques propres. On regrettera juste que seul Mario puisse bénéficier du Système D, surtout que l’on se demande franchement pourquoi. Mais c’est un défaut suffisamment discret au sein d’un jeu qui n’en comporte pratiquement pas, car desservi par un gameplay une fois de plus exemplaire et une ambiance particulièrement attrayante.

 

Un univers agréable qui mêle le neuf à l’ancien

 

Super Paper Mario bénéficie d’un atout majeur qui avait également fait le charme de ses deux prédécesseurs: son atmosphère à la fois peu commune et très tradtionnelle. Si les clins d’œil à Super Mario Bros. sont nombreux (level design repris par moments à l’identique par rapport au jeu NES, sprites originaux réutilisés), et qu’on retrouve même le système d’invincibilité étonnant de New Super Mario Bros. (où le personnage devient immense et écrase tout sur son passage pendant un court laps de temps), l’humour très présent depuis le premier Paper Mario joue un rôle capitale dans l’ambiance d’un jeu beaucoup plus vivant à ce niveau que les autres Mario de plate-forme. Et même si les dialogues sont franchement trop nombreux par moments, on ne se plaindra pas de voir des personnages charismatiques, à l’exception d’un Mario une fois de plus muet (mais à force, on a l’habitude...).

 

Au niveau des graphismes, on peut être partagé entre la frustration de voir de la 2D très plate se succéder avec une 3D certes bien fichue, mais qui ne casse pas des briques, et l’immense satisfaction de voir se dérouler sous ses yeux un monde fait de cell shading qui donne parfaitement l’impression que le jeu est une immense bande dessinée interactive. De ce point de vue, c’est techniquement très bien géré, et l’effet désiré est parfaitement rendu, avec une amélioration très notable par rapport aux deux précédents Paper Mario qui proposaient le même style de graphismes, mais moins aboutis. Enfin, en ce qui concerne la bande son, elle mêle là encore les thèmes d’inspiration très classique aux nouvelles mélodies, pour un ensemble harmonieux et très adapté aux univers dans lesquels on est amenés à évoluer.

 

En définitive, sans trop chercher à faire parler de lui car tout le monde attend surtout Super Mario Galaxy, ce premier « vrai » Mario sur Wii surprend très positivement par une atmosphère très attractive, des nouveautés bien pensées, et une quête intéressante menée dans un style très « plate-formique », mais avec les rebondissements et la richesse du jeu d’aventure. Un périple pas forcément très long, mais qui aura le mérite de ravir petits et grands, et c’est bien là toute la symbolique de la magie qui se dégage de ce titre fort agréable.

 

Notes

 

N.B.: dans ce jeu, le critère « Bruitages » a été remplacé par « Scénario » du fait de la nature du jeu, et du peu d’intérêt de noter un critère relativement difficile à évaluer sur cette console.

 

Présentation: 10 – On peut difficilement reprocher quoi que ce soit à ce jeu très clair de bout en bout, avec un inventaire particulièrement bien pensé.

Graphismes: 9½ – Certes, ils n’ont rien d’exceptionnel à première vue, mais ils possèdent l’avantage considérable d’être assez uniques dans leur genre, et de varier les différents styles, entre l’abus de pixels très oldies, le cell shading superbement géré, et la 3D sans prétention mais joliment rendue.

Animations: 10 – Un très joli jeu aussi fluide, sans aucun ralentissement, ne mérite pas une autre note. Il serait inutile de reprocher aux décors leur côté statique vu que l’esprit du jeu l’impose, surtout qu’il les fait légèrement bouger avec les effets de feuille de papier qui tourne vraiment parfaits.

Musique: 9½ – Une très belle bande originale pour un jeu qui a le mérite de ne pas jouer la carte des éternels remixes, sans toutefois proposer de thèmes particulièrement exceptionnels ou très marquants. Mais ils correspondent très bien à l’ambiance des niveaux dans leur globalité.

Scénario: 8 – Toute la contradiction se situe ici, entre une intrigue immensément riche pour le jeu de plate-forme qu’il semble être, mais relativement faible pour le RPG / jeu d’aventure qu’il est finalement. Toutefois, cela reste assez original et on est assez captivé par cette histoire assez loufoque.

Durée de vie: 9 – Sans atteindre les sommets en terme de longévité des références du genre, Super Paper Mario est bel et bien un bon jeu d’aventure, avec un scénario à suivre et qui tiendra en haleine le joueur pas mal de temps, le tout étant complété par l’éternelle quête annexe qui consiste à compléter intégralement l’inventaire, et qui renforce considérablement la durée de vie potentielle du jeu.

Gameplay: 10 – Peu de touches mais une maniabilité irréprochable. Ce premier test sur Wii est réussi avec brio.

Intérêt: S’il n’est pas forcément le Mario que tout le monde espérait voir en premier sur cette console, Super Paper Mario contourne l’habituel défaut des « suites » trop souvent fades, en s’affranchissant légèrement d’un côté RPG auquel il ne colle pas toujours, et proposant des innovations toutes intéressantes et bien pensées. Ce n’est pas le genre de jeu à côté duquel on aurait envie de passer.

Note générale: 9.4 / 10 – Super Paper Mario s’impose immédiatement comme une référence peu contestable du jeu d’aventure chez Nintendo, desservi par une ambiance particulièrement soignée sur tous les points, et des nouveautés intelligentes qui lui permettent de se démarquer de ses prédécesseurs. Ce n’est peut-être pas le jeu de la décennie, mais c’est un soft qu’il est très vivement recommandé de posséder, et qui inaugure à merveille la carrière de Mario sur Wii.

 

Photos

Comme il est bien entendu impossible d’émuler des jeux Wii, et que je refuse toute utilisation de screenshots ne m’appartenant pas, j’ai décidé de procéder à mes propres captures d’écran, prises donc directement sur mon téléviseur. La qualité n’est donc pas optimale et ne reflètera pas forcément toujours bien la réalité des graphismes du jeu.

 

L’écran de titre sur le menu de démarrage du jeu.

La séquence d’intro plonge d’emblée dans un humour délirant.

L’écran titre principal de Super Paper Mario!

Quatre fichiers de sauvegarde vous sont proposés.

Cette porte vous conduira au premier chapitre du jeu.

Une fois un « monde » fini, vous pouvez sélectionner le chapitre où vous désirez vous rendre.

Intro du tout premier chapitre de Super Paper Mario...

... et la magie opère déjà!

Incroyable, on est dans le décor du premier Super Mario Bros.!

Mais comment atteindre cette porte?

« Un problème? Système D! »

Une fois basculé en 3D, Mario a accès à la fameuse porte.

Les salles secrètes regorgent de petites astuces.

La fleur de feu fera pleuvoir des pièces!

« Un soupçon?...

… Système D! »

Grâce à cette nouveauté géniale, Mario peut donc passer de la 2D à la 3D à volonté et franchir des passages délicats.

Entouré de « mini-potes », Mario va pouvoir franchir cette colonie d’ennemis bien décidés à lui barrer la route.

Ce genre de message rappelle que Paper Mario reste un RPG.

Attention, l’étoile d’invincibilité débouche sur une sacrée surprise.

Un double clin d’œil à deux générations de Super Mario Bros.!

Les champignons sont vraiment éternels… les tortues aussi.

Ces étranges quadrilatères permettront à Mario de se transporter dans les airs, dans le plus pur style « ultraplat » de Paper Mario.

Décidément, Luigi passe toujours autant pour un faire-valoir...

Ce bloc étoilé marque la fin d’un chapitre.

L’excellent menu caractéristique des jeux d’aventure / RPG.

Bienvenue dans la paisible petite ville de Recto, point de départ de votre aventure.

Ce tuyau magique, utilisable presque partout, vous ramènera à Recto en cas d’urgence.

Chaque fois que votre score franchit un certain palier, vous atteignez un nouveau niveau d’expérience.

Un des innombrables ennemis inédits qui font le charme inaltérable de ce jeu au style si particulier et envoûtant.

Bloqué? Il n’y a pourtant qu’une solution...

Système D, encore et toujours!

Dans l’inventaire, vous pourrez obtenir de brèves informations sur les différents chapitres de l’aventure.

Rien à redire: niveau présentation, c’est vraiment nickel.

Les éternels châteaux... ici, un palais en plein désert.

Certaines séquences donnent l’impression de venir d’une BD.

Une des nombreuses nouveautés de Super Paper Mario réside dans la présence de ces « pixels », précieux alliés, qui suivent Mario et l’assistent tout au long de sa quête.

On peut diriger Peach à partir d’un certain moment du jeu, et faire usage de son ombrelle pour flotter dans les airs.

Des mini-sprites de la princesse de 1985 accompagnent Peach...

Non?!... Ils ne vont quand même pas oser…?

Si, ils l’ont fait : ce jeu, c’est de la pure folie!!!

Ce bloc « S » sert de borne de sauvegarde.


Sauf mention contraire, ces photos sont réalisés par Mario86. Vous êtes prié(e) de me demander mon autorisation avant d’utiliser une de ces photos.

 

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