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Smash Bros… CODE ZONE DIVERS • Super Mario
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SUPER SMASH BROS. BRAWL
Melee vol. 2? S’attarder sur les possibilités de Brawl et
ses nombreux points positifs marquants risque d’être très long.
Peut-être pas autant de faire le tour du jeu et de tout débloquer, ce que peu
de gens consentiront à faire au vu de l’immensité du jeu dans tous les
domaines, mais quand même. En effet, on se trouve en présence d’un
disque double couche qui bouffe irrémédiablement un bon dixième du
« disque dur » de la console. De ce fait, sa durée de vie en est
considérablement rallongée, car les modes de jeu sont très nombreux, et la
longévité de certains a été accrue par rapport à leur équivalent sur Game
Cube. Prenons par exemple le mode Aventure: dans SSBM, il s’agissait
d’un enchaînement rapide entre phases de baston et niveaux de type
plate-forme, que l’on finissait en à peine un quart d’heure, sans
nécessité de sauvegarde. Là, Brawl fait tout pour convaincre les plus
réticents au concept du jeu de baston en offrant un véritable mode aventure
qui prendra plusieurs heures, aussi bien pour le finir la première fois que
pour l’achever à 100%. Ce mode intitulé « Subspace Emissary »
(« Émissaire Subspatial »), qui aurait presque pu être un jeu
entier à lui seul, est un premier point fort immense, car on peut déjà passer
dix bonnes heures à compléter cette partie du jeu, sans avoir véritablement
commencé le reste. En effet, outre ce mode Aventure vraiment très
complet, Brawl nous invite à participer aux modes traditionnels de Smash
Bros.: le mode classique, légèrement plus long que dans Melee, la partie
« Stadium » avec le désormais légendaire Home-Run Contest, le
Multi-Man Brawl et le Target Test (cette fois-ci, il y a quelques niveaux
différents seulement, et plus un tableau spécifique à chaque personnage;
c’est légèrement dommage, mais peu de joueurs s’en plaindront).
Ajoutons à ça l’affrontement en série de tous les boss rencontrés dans
le mode Aventure, une exclu Wii pour le coup, et les Special Events, un poil
moins nombreux que dans Melee, mais auxquels viennent s’ajouter une
série de défis en coopération jouables à deux! Enfin, pour être complet, le
jeu ne faillit pas à la tradition en incluant le très attendu All-Star Mode,
disponible uniquement lorsque vous aurez débloqué tous les personnages. Bien entendu, le jeu persévère dans l’esprit
de musée Nintendo, avec une galerie des trophées deux fois plus conséquente
que sur le Cube (ce qui paraît difficile à croire), à laquelle des stickers
trouvés ça et là dans le jeu viennent s’ajouter. De nombreuses et
interminables collections virtuelles en perspective... et pour couronner le
tout, le jeu y va de son côté Virtual Console, en mettant à disposition quelques
légendes de Nintendo jouables pendant quelques minutes en guise de démo,
certaines étant à débloquer au fil du jeu. On y retrouve notamment Super
Mario Bros., F-Zero, The Legend of Zelda, LylatWars, Super Metroid... bref,
c’est encore plus riche et vaste à visiter que Melee, ça paraît
difficile à croire, et il fallait bien que le système de double couche
allonge un peu trop les temps de chargement, les rendant même pénibles par
moments, pour qu’on trouve enfin le revers de la médaille... mais quel
revers discret, pour le coup! Si ce n’est
lui, c’est donc sa suite Puisqu’on en est aux points qui font un peu
grincer les dents, finissons-en vite fait, car ils ne sont pas légion, mais
il convient de les indiquer malgré tout. Le mode online est notamment assez
limité, même si on ne pourra pas trop formuler de reproches tant on peu
s’estimer heureux de pouvoir corriger cette absence si regrettée sur
Melee. On pourra également déplorer vite fait la disparition de quelques
personnages attachants tels Roy, Pichu, Dr. Mario ou Mewtwo. Mais venons-en
justement aux personnages, car leur nombre a également augmenté, et si les
nouveaux arrivants ne sont pas tous indispensables, on se réjouira de
l’introduction de Wario, oubli majeur de SSBM. Et surtout, on
applaudira le coup médiatique essentiel du jeu, à savoir les arrivées des
guests de Konami et Sega, à savoir Snake et Sonic. La présence du premier
proposera notamment un détail proprement hallucinant, avec un de thèmes de
Metal Gear Solid 4, présent su chaque version, donc sur la version
japonaise... oui, oui, il y avait bien en avant-première un thème du futur
blockbuster exclusif de la PS3 sur Wii 5 mois avant la sortie du jeu sur la
console de l’ennemi juré Sony! Quant à Sonic, il va enfin pouvoir se
battre avec Mario, au travers d’affrontements plus variés et
dévastateurs que ceux que permet le trop limité Mario & Sonic aux Jeux Olympiques. Les arènes ont également été multipliées en masse,
et le jeu a l’intelligence de proposer l’intégralité de celles de
Melee, ce qui ravira les fans de ce jeu (qui se seront majoritairement tous
jetés sur Brawl, en toute logique). De nouveaux univers viennent remplir une
liste déjà très vaste: on voit donc surgir des arènes inspirées de Pikmin,
Mother, WarioWare... et bien d’autres encore. En ajoutant à cela les
niveaux particulièrement immenses et bien pensés du mode aventure, on
comprend pourquoi ce jeu est bourré à craquer sur deux couches, parce
qu’il y en a tout simplement vraiment trop, ou presque. Pour une fois,
Nintendo ne veut pas faire dans le simpliste, mais cherche tout simplement à
nous en mettre plein la tronche. Enfin, la Wii crache ses tripes et le
résultat est vraiment grandiose. Car dans tout ça, oui, les graphismes sont
vraiment largement à la hauteur de nos espérances. La séquence d’intro
est divinement bluffante, on en redemande, et le jeu nous sert des
cinématiques fabuleuses tout au long du mode aventure. Et
« in-game », c’est tout aussi bon, le jeu ne souffre pas
d’une baisse de qualité flagrante entre les cinématiques et
l’action, très fluide quoique légèrement moins rapide et sèche que
celle de SSBM. Il vous faudra vraiment jouer en 60 Hz pour ne pas trouver le
jeu un peu mou. Et surtout, épargnez ce jeu en y jouant en anglais, tellement
les voix françaises sont ridicules. Bien que fervent opposant aux élitistes
pro-VO, il faut admettre que dans ce jeu, cette dernière s’impose pour
donner du relief à une ambiance qui perd violemment de son impact avec des
« Partez! » affreux hurlés par une voix pas convaincue au début de
chaque combat. Presque parfait Venons-en justement à l’aspect sonore, qui
est personnellement un des points qui m’a le plus impressionné, et
continue de me laisser sans voix; pour preuve, je m’écoute l’OST
du jeu en rédigeant ce test. Jugez plutôt: ce sont plus de 300 morceaux
différents que nous propose le jeu, entre les thèmes inédits (dont le
magnifique thème orchestral principal de Brawl, édité en plusieurs versions
dans le jeu) et les innombrables remixes plus ou moins inattendus de thèmes
appartenant aux sagas représentées par les personnages du jeu... c’est
ainsi qu’on a droit à un remix pour le moins surprenant et fantastique
du thème des ruines de Super Mario Land! Et tout comme les arènes et les
personnages, de nombreux thèmes musicaux sont à débloquer. De plus,
contrairement à Melee, le juke-box permettant d’écouter tous les
morceaux est disponible d’emblée, et on peut régler la fréquence
d’apparition des morceaux pré-sélectionnés pour chaque arène. Ingénieux! Dans le même ordre d’idées, Brawl innove
avec un éditeur d’arènes, un concept fort sympathique qui en rajoute là
encore à la durée de vie déjà proche de l’infini de ce jeu... quand on
aura dit que le mode multijoueur, fidèle à son prédécesseur, ne peut dans un
tel contexte n’offrir que des dizaines voire des centaines
d’heures d’affrontements endiablés, on aura tout dit. SSBB est un
jeu dont il est quasiment impossible de faire le tour, mais nul doute que
beaucoup tenteront leur chance, tant ce jeu est accrocheur... Notes Présentation: 9½ – Tout est parfaitement clair et on
navigue très bien d’un menu à l’autre pour sauter entre les
différentes fonctionnalités du jeu. Dommage néanmoins que l’allure
générale des menus, dans un style assez grossier, ne soit pas forcément très
attractive. Graphismes: 10 – Absolument
rien à redire: le plus beau jeu de la Wii est là, sous les yeux du joueur
ébahi devant la sensation d’avoir enfin un titre accompli comme il se
doit à ce niveau. C’est tout simplement magnifique. Animations: 9 – Le jeu est
légèrement moins fluide que son prédécesseur, même en 60 Hz... mais il
n’en reste pas moins excellent. On parvient malgré tout à parfaitement
gérer les personnages et leurs nombreux coups sans ralentissements. Musique: 10 – Une note
d’exception pour une bande son d’exception. What else? Bruitages: / – Critère non
évalué par manque de pertinence. Durée de vie: 10 – Un jeu comme
Brawl n’a pas de fin, et nul doute que tous ceux qui y accrocheront y
joueront toujours autant pendant des années, jusqu’à la sortie
d’une éventuelle suite. Les possibilités étant immenses, le mode solo
très long et le mode multijoueur terriblement prenant, on en oublie du coup
un wi-fi peu convaincant qui ne pénalisera pas le jeu. Gameplay: 10 – Je
n’en avais pas encore parlé, mais en fait, si vous utilisez une manette
Game Cube (de préférence une Wave Bird pour retrouver les sensations sans fil
de la Wii!), vous retrouverez exactement le même maniement que dans Melee, à
l’identique. Si l’ergonomie avec les différents accessoires Wii
doit peut-être encore faire ses preuves, il faut surtout voir en Brawl un jeu
GC amélioré qui n’utilise pas les techniques novatrices de la Wii, et
se joue donc de la plus traditionnelle des façons, pour un résultat
d’anthologie tellement l’ensemble se manie bien malgré le nombre
effrayant d’actions possibles. Intérêt: 10 – Brawl est
bien plus qu’une simple évolution de Melee, c’est une révolution
permettant une éternelle (re)découverte de l’univers Smash Bros., et le
jeu a toutes les chances de convaincre même les joueurs de plate-forme les
plus sceptiques grâce à un mode aventure ultra complet qui supplante
énormément de jeux de baston à ce niveau. On ne peut que se plonger dans ce
titre avec délectation en ayant l’impression de découvrir quelque chose
de novateur malgré les nombreux clins d’œil (volontaires) au
passé... Note générale: 9.8 / 10 – Super Smash Bros. Brawl est clairement à la hauteur des espoirs
pourtant très grands que les fans de Nintendo avaient placé en lui.
Finalement, il s’avère encore plus complet et attirant que son illustre
prédécesseur, un pari qui semblait pourtant quasiment impossible à relever.
Irréprochable partout ou presque, ce jeu est incontestablement le must-have
de la Wii, un peu comme Mario Galaxy en somme, sauf que Brawl nous en aura
mis mille fois plus dans la tronche. Screenshots |
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