TESTS • Super Mario Sunshine
• Super Mario 128 CODE ZONE DIVERS SOLUCES |
SUPER MARIO SUNSHINE
Incroyable, une histoire originale! Venons-en au « sujet » du jeu. Là, on change
vraiment de thème et Mario va se retrouver dans une situation pour le moins
préoccupante. L'intro nous présente le plombier moustachu assis dans un
avion, aux côtés de sa tendre compagne Peach, les deux tourtereaux étant
surveillés de près par un vieux champignon répondant au nom de Papy Champi,
et qui, selon la notice fournie avec le jeu, est l'intendant de Peach depuis
toujours — on ne l'avait jamais vu avant, mais bon! L'avion est
également fréquenté par un groupe de Toad de plusieurs couleurs. L'ambiguïté
concernant le nombre de ces persos persiste. À l'approche de l'île, Peach
repère une ombre furtive ressemblant étrangement à Mario et qui court
derrière les immeubles. Mais elle attribue cet étrange ombre au soleil qui
tape très fort sur l'île Delfino, où tout ce petit monde passe ses vacances.
On notera au passage une énième exclusion de Luigi, qui n'a pas voix au
chapitre lorsque Peach et Mario convolent en voyage de noces! Soudain, l’avion se pose sur la piste d’aterrissage
de l’île. En débarquant, Mario constate que le sol est extrêmement sale
et couvert de tags réalisés avec une boue gluante absolument repoussante. Il
se dirige alors vers un bâtiment au bout de la piste d'aterrissage. Il y
emprunte un instrument peu commun, un J.E.T. ( Jerrican Expérimental
Transformable), conçu par les Laboratoires Tastroff Industries — le
concepteur de l'aspirateur de Luigi's Mansion a créé sa propre maison de
fabrication! —, et qui fonctionne comme une lance d'arrosage. La
différence avec l'aspirateur de Luigi, c'est qu'il vous faudra gérer votre
consommation d'eau, une jauge vous indiquant en bas le niveau restant. Et le
must, c'est que la pompe parle et vous donne souvent des conseils très
utiles. Mario, armé de son J.E.T., entreprend de nettoyer le tag géant au
sol. Mais dès qu'il a joué les nettoyeurs, Mario est appréhendé par des
habitants qui l'enferment en prison et le jugent pour avoir souillé la ville!
La séquence du procès est un grand moment, unique, et qui permet d'admirer
les voix, en anglais mais évidemment sous-titrées. Mario est condamné à des
travaux d'intérêt général: il doit tout nettoyer!!! C'est là que commence
l'aventure la plus accomplie de tous les Mario post-SNES... Bon, bien sûr, ce n’est pas une simulation de nettoyage
urbain à laquelle on assiste ( quoique…) mais à un vrai jeu de
plate-forme 3D pur et dur. L’île Delfino se compose de sept zones
qu’on atteint par des moyens surréalistes ( on plonge dans des tags
multicolores du fauteur de troubles sur des statues ou des édifices dans la
ville et on se retrouve dans le niveau!) alors que de n’importe quel
niveau, on voit tous les autres de l’île grâce à un excellent assistant
à la profondeur d’écran qui donne un bon effet d’horizon. Dommage
qu’on ne doive pas tous les rejoindre à la nage, mais bon, c’est
pas Zelda non plus. Bref, dans chaque zone, vous aurez des missions à
accomplir, comme dans Mario 64, avec à la clé, des soleils à récupérer. Et
comme dans Mario 64, il y en a 120 à collecter. Et alors, c’est beau? Ce qui frappe d'emblée dans Super Mario
Sunshine, c'est le réalisme de la séquence d'intro. Vous me direz qu'en
général, dans n'importe quel jeu, la séquence d'intro est réussie mais que le
jeu ne l'égale pas en qualité. SMS ne va pas échapper à la règle puisque le
graphisme va un peu se dégrader durant le jeu même s’il est plutôt bon.
Une approche d'un décor réel moins forte que dans Luigi's Mansion où le
manoir est très réaliste, mais l'environnement paradisiaque est quand même
assez bien rendu, mais c’est surtout le réalisme de l’eau, sous
toutes ses formes ( mer, cascades, fontaines…) qui éblouit le joueur,
parce que le reste n’est pas toujours extra. C’est
d’ailleurs dans des petites séquences « plate-forme » assez
exaspérantes que le jeu donne l’impression de ne pas exploiter tout le
potentiel graphique pourtant énorme de la machine. Sur le plan du son, la musique très exotique
change radicalement des thèmes de plus en plus barbants « à la
Mario » que l’on n’arrête pas de remixer en fonction des capacités
de la console. Cette fois-ci, c’est réellement différent et on apprécie
les rythmes tropicaux de certains niveaux. Pourtant, au bout d’un
moment, on s’en lasse parce que ça finit par n’être pas terrible
au bout d’une dizaine d’écoutes… mais quand est-ce-que
Nintendo proposera un menu options où l’on peut virer la bande son pour
se contenter des bruitages du jeu uniquement et profiter uniquement de
l’ambiance? Dans SMS, il y avait un bon coup à jouer de ce côté-là avec
les danseurs locaux, les bruits de l’océan, de la ville… On vous a sans doute déjà dit — et moi le premier — que ce jeu était une suite de Mario 64. En fait, les déplacements de Mario sont similaires: sautez trois fois de suite pour réaliser un triple saut, courez et plongez, ou sautez au contact d'un mur pour rebondir et atteindre des sommets!!! À cela s'ajoute un saut en vrille tout nouveau et assez sympa à exécuter. Je vous laisse découvrir tout cela par vous-même. Quant au J.E.T., il possède aussi plusieurs fonctions, notamment vous faire voler un court instant ou bien vous faire atteindre des vitesses phénoménales grâce à la turbobuse. M’enfin bon… ce sont des actions bien classiques, remixées dans le style NGC… et par rapport à Mario 64 par exemple, rien de nouveau à l’horizon et même moins d’actions ( le salto arrière, le coup de pied à 360° ou la marche à quatre pattes ont disparu sans être remplacées). En revanche, l’utilisation de J.E.T. est assistée par le merveilleux pad NGC et comme on se sert du bouton R pour la lance à eau, cela permet de doser la quantité d’eau à envoyer, et ça c’est très positif. On reste sur sa faim... L’ambiance
de SMS est unique. Mais elle ne convainc pas du tout. Les personnages de
l’île sont franchement ratés, n’ont aucun charisme: des espèces
de bibendums coiffés d’un palmier, d’une stupidité qui
n’est plus à prouver et généralement peu aimables et avares en matière
de renseignements utiles. Si les niveaux ont vraiment de l’allure, les
autochtones, sans âme et franchement bâclés, viennent les gâcher, et quand on
voit la pauvreté des services rendus à Mario, on a bien envie de ne pas les
aider lorsqu’il faut les sortir d’une situation périlleuse. Mais
comme on est obligé de remplir toutes les étapes dans l’ordre pour
avancer ( contrairement à Mario 64 où c’était le nombre d’étoiles
qui déterminait votre progression), vous ne pouvez jamais sauter une étape
dans un niveau pour accomplir les autres… et là survient le gros
problème de la longueur du jeu, car on est souvent bloqué dans SMS et dans ce
cas, on ne peut rien faire d’autre que d’essayer de résoudre le
problème, le contourner ne faisant pas partie des possibilités d’un jeu
qui comporte pas mal d’erreurs de ce côté-là. Le fin du fin est atteint
avec les 240 pièces bleues à ramener ( 30 par zone) pour terminer le jeu à
100%. Une cachette sur trois est excessive et beaucoup de joueurs ne se
fatigueront pas à trouver toutes les pièces… Yoshi
fait partie du jeu, évidemment. En fait, vous trouverez des Yoshis dans
l'île, qu'il faudra nourrir avec du nectar que vous tirerez des fruits
locaux. Côté innovation, on est gâté! On regrette pourtant pas mal de choses
au sujet du dino vert ( qu’on n’a d’ailleurs jamais en vert
dans ce jeu). D’abord, il ne se contrôle pas très bien, et en plus, il
meurt au contact de l’eau: c’est nul! En ce qui concerne son
look, Yoshi n’est pas aussi sympa que celui entrevu dans Super Smash Bros. Melee. Car ce
Yoshi-là est un peu aplati, tout comme Mario et pas mal d’éléments,
mais cela ne se remarque pas trop. Encore une preuve que dans ce jeu, le Cube
n'est pas poussé à son extrême au niveau du graphisme. Excepté l'eau, il peut
faire beaucoup mieux comme on a pu le voir dans SSBM.
Notes Présentation: 10 – C’est
excellent, les séquences cinématiques sont nombreuses et bien réalisées,
quant à l’affichage alternatif qui disparaît quand il y a de
l’action, l’idée est très bonne. Screenshots ( à venir) Fonds sonores Boss – 3’11 ( 79 Ko) |
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