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• Super Mario 128 CODE ZONE DIVERS SOLUCES |
MARIO KART: DOUBLE DASH!!
Ce
qui frappe immédiatement dans ce jeu, c’est cette étrange impression de
n’être jamais seul. Et pour cause, vous êtes deux sur le même kart.
Enfin… si on peut appeler ça des karts. On va plutôt appeler ça des
véhicules « biplace » à quatre ou six roues n’ayant plus rien
à voir avec des karts mais l’essentiel est là, ça roule, ça dérape,
y’a un moteur et un turbo surpuissant. Non seulement les véhicules sont
très différents, certains étant franchement gamins ( cf. le landau à roulettes
de Baby Mario et Baby Luigi…), et on peut même en débloquer au cours du
jeu. Et leurs capacités sont différentes en matière d’accélération et
de vitesse, ce qui peut même varier en fonction du poids des pilotes choisis.
Bien sûr, un pilote léger ne pourra pas utiliser un kart rapide mais lourd et
vice versa. Mais
revenons-en à cette histoire de copilote. Vous avez en effet deux persos par
kart, vous pouvez faire le duo que vous voulez ( Waluigi avec Birdo par
exemple) et pendant une course, l’un pilote et l’autre lance des
objets, tout en sachant que vous pouvez changer leurs rôles à n’importe
quel moment ou presque. De plus, chaque perso possède son objet à lui,
qu’il obtient ( je rassure les puristes de la saga) dans des blocs
« ? » translucides moins évidents à choper que d’habitude.
Mais comme le jeu a prévu d’emblée des couples de persos rationnels,
chaque objet appartient en fait à deux persos qui vont ensemble ( comme les
œufs pour Yoshi et Birdo, par exemple). Ce qui est particulièrement
problématique, c’est que le perso qui joue les équlibristes à
l’arrière peut se casser la gueule lors de certains chocs et vous
devrez le traîner derrière vous sur la piste pendant quelques secondes, le
temps qu’il reprenne ses esprits et remonte sur votre bécane ( ce qui
implique une sérieuse perte de temps). Mario Party version karting? Contrairement
aux précédents Mario Kart ( surtout le premier bien sûr), cet épisode
extrêmement coloré verse dans une ambiance qui semble définitivement coller à
la saga, à savoir le style plus enfantin des Mario Party par exemple, et qui finalement s’avère être
encore plus délirant que ses prédécesseurs. Les jeunes joueurs habitués aux
jeux Mario depuis quelques années trouveront là leur bonheur, les
« ringards » fans de l’éternel Super Mario Kart ne pourront que se consoler avec
l’utilisation de leurs carapaces, peaux de banane, champignons turbo et
étoiles d’invincibilité, point barre. L’éclair est encore plus
impossible à avoir et le fantôme a justement… disparu, tout comme les
pièces. En
fait c’est surtout le look de la plupart des véhicules et
l’introduction des trois babies qui donne cet aspect plus puéril à ce
nouveau Mario Kart. D’où l’arrivée de circuits à l’ambiance
très proche des Mario Party, le summum étant atteint avec le Parc Baby, le nom
de trop pour les vieux de la vieille. En
mode multijoueur avec une moyenne d’âge de 12 ans, sans doute est-ce
une pure merveille que ce MKDD décidément pas assez « tous
publics » comme pouvaient l’être les trois précédents. Le
multijoueurs est quasiment sans limites avec une possibilité de jeu en
réseau, d’ailleurs le mode Battle ( jouable jusqu’à 8) se divise
à présent en trois jeux différents, comprenant notamment le classique des
classiques, à savoir la bataille en ballons. Et pourtant... Un
énorme effort est à souligner néanmoins sur de nombreux points qui faisaient
défaut dans un MK64 aseptisé et sans grand intérêt, sauf le triste honneur
d’être le point de départ d’une chute sans précédent dans la
qualité des jeux sur sa console… Graphiquement,
on est très proche d’une perfection absolue tant les erreurs aperçues
dans Super Mario Sunshine ( seul vrai Mario de la console, en fait!) ont
disparu. Le fait que l’un des circuits emprunte un passage de la place
Delfino de SMS très améliorée ( avec une eau à la Zelda NGC au rendu
étonnant) lève définitivement le voile sur les faiblesses graphiques de ce
jeu. En revanche, sur MKDD, c’est impeccable, tout comme une prise en
main toujours aussi rapide même si l’utilisation des objets en course
pose toujours un petit problème… au début seulement. Si les machines ne
sautent plus ( au vu du poids qu’elles supportent, ça se comprend),
elles bénéficient d’un nouveau système de dérapage qui, s’il est
bien maîtrisé, donnera un turbo assez conséquent et très bien rendu. Ce
qui va étonner les habitués qui ont raflé toutes les coupes des précédents
volets, c’est la compétitivité des concurrents, largement supérieure à
ce qu’on pouvait voir auparavant. En 150cc, ce seront vraiment les
meilleurs qui s’en sortiront. Quant au Time Trial, qui est toujours de
la partie ( heureusement pour les solistes!), il s’avère encore plus
passionnant que d’habitude tant les circuits sont variés en eux-mêmes,
avec beaucoup plus de possibilités de gagner les précieux dixièmes…
quand il aura lieu, le championnat de MKDD, c’est sûr, sera intense. Notes Présentation: 9 –
Une intro
assez sympathique et une scène du podium rallongée, dans l’esprit SMS.
En plus, c’est le premier Mario Kart en français. Un bon point même si
les menus manquent d’originalité. Screenshots |
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