Mario Museum: le musée virtuel sur Super Mario.

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MARIO VS. DONKEY KONG

Abréviation

Mario vs. DK

Date de sortie japonaise

10.06.2004

Date de sortie américaine

24.05.2004

Date de sortie européenne

19.11.2004

Date de mon acquisition

22.04.2008

Console

Game Boy Advance

Développeur

Nintendo

Genre

Plate-forme / arcade / réflexion

Nombre de joueurs

1

Perso principal

Mario

Mode Continue

Oui

Sauvegarde

Oui

Accessoires

/

Inspiration

Donkey Kong ‘94

S’en sont inspirés

Mario vs. Donkey Kong 2 (DS)

Note générale

9.2 / 10


Version européenne française (complète)

Version japonaise (complète)


Beaucoup de joueurs avaient considéré en son temps Donkey Kong ’94 comme l’un des tous meilleurs jeux sortis sur Game Boy monochrome: très beau, surtout via le Super Game Boy, long, bien pensé, et extrêmement poussé en terme de casse-têtes en tous genres. Du coup, à l’annonce d’un Mario vs. Donkey Kong sur GBA, dont la jaquette présentait Mario muni d’une clé, regardant en direction d’une plate-forme accessible via une échelle et où se trouvaient une serrure et un gorille balançant des tonneaux, les rêves les plus fous de voir une suite de cette petite merveille ont commencé à émerger. On comprendra très vite que ce préjugé n’est pas un leurre et que Mario vs DK va combler les plus oldies d’entre nous.

 

Casse-tête chin... japonais

 

Histoire de proposer un test qui différera de l’ordinaire, autant vous relater l’expérience personnelle que j’ai de ce jeu. Depuis quelques mois, je prends tous les jours un train dont le trajet dure entre 45 minutes et une heure (voire plus), selon la bonne volonté de nos amis de la SNCF. Il n’est que 8 heures et quart du matin, mais ma ravissante Game Boy Micro japonaise, aux couleurs de la Famicom, sort de la housse qui lui sert de lit, et démarre également sa journée au rythme d’un petit plombier qui court, saute, grimpe et trimballe une clé aussi grosse que lui au travers d’échafaudages à la solidité difficilement évaluable. Ce rite quasi quotidien m’accompagne désormais, et vu la complexité du jeu, on comprendra facilement pourquoi je ne l’ai toujours pas fini.

 

Mario vs DK n’a pourtant rien de très original puisqu’il s’agit ni plus ni moins d’un jeu de plate-forme / réflexion sans grande prétention, et qui se présente comme un héritage direct d’un jeu vieux de dix ans, avec un peu plus de couleurs forcément. À partir du moment où il est acquis que l’on a ENCORE affaire à une suite, comment donc peut-on en arriver à s’attacher autant à ce jeu, y passer tellement de temps, et le considérer objectivement comme un des meilleurs jeux de la GBA, là où son ancêtre récoltait tous les suffrages sur GB?

 

La recette se base finalement en très grande partie sur l’aspect casse-tête du jeu, à mon sens bien plus poussé que son prédécesseur, qui le rend aussi addictif qu’énervant par moments. Si les premiers niveaux sont d’une facilité déconcertante, et que même après deux mondes, on a l’impression qu’on va le finir beaucoup trop vite, la difficulté s’installe de mieux en mieux pour devenir carrément abusive sur la fin du jeu, surtout lorsque l’on cherche à réaliser de bons scores en s’emparant des trois cadeaux dissimulés dans chaque niveau (et qui remplacent les objets plus personnalisés de DK 94). Néanmoins, une difficulté bien dosée, et qui propose un véritable challenge, ne peut justifier à elle seule la qualité d’une cartouche, surtout si les autres paramètres (gameplay, graphismes, etc.) ne suivent pas.

 

Mario à l’assaut du capitalisme?

 

Commençons d’abord par nous attarder sur le scénario, vu qu’il y en a un, ce qui est déjà un exploit car ce n’est pas le genre de jeu qui en appelle un. Si les élitistes les plus détestables pourraient s’attarder pendant des heures sur le fait que ce jeu critique indirectement le matérialisme et la société de consommation, et qu’au final, je me passerai de ce genre d’analyse bien qu’elle m’ait vaguement effleuré l’esprit au moment de rédiger ce test. En effet, Donkey Kong, vautré dans son canapé en regardant la télé, apprend l’existence de figurines mécaniques à molette à l’effigie de Mario. Désireux de se les approprier dans un but de collection, il devient ensuite fou de rage en réalisant la rupture de stock, et se rend à l’usine pour dérober un maximum d’exemplaires, dans un but peut-être finalement purement mercantile.

 

Mario, notre petit bonhomme à moustache tout vêtu de rouge, doit donc lui faire la peau. Non pas par souci de défense d’un idéal politique, mais tout simplement parce qu’il est de son devoir de combattre le vilain macaque et de récupérer les figurines pour les ramener à la fabrique. Et puis aussi parce que quand on a un jeu, c’est pour le finir, entre autres.

 

Une course-poursuite à tous les étages!

 

Donc, on a un scénario sympa, pour une fois. Reste à voir si le jeu le suit bien... et c’est le cas! L’aventure se déroule à travers six zones (l’usine, la jungle, un château...) composées de six tableaux chacun, divisés eux-mêmes en deux parties. La première consiste à trouver la clé et à ouvrir la serrure qui se trouve généralement à l’autre bout du niveau, et encore plus souvent, accessible très facilement sans la clé, mais beaucoup plus difficilement une fois qu’on l’a entre les mains. Derrière la porte se trouve la deuxième partie du niveau, où le but consiste à retrouver le mini Mario mécanique, encore dans son emballage. Une fois les six réunis, un septième tableau est entamé, où il faut les ramener tous ensemble dans une boîte, sachant qu’ils suivent la direction de Mario mais qu’ils ne sautent pas aussi haut. On a donc affaire à un niveau complexe sur plusieurs hauteurs, où rallier l’arrivée sans dommages n’est pas chose aisée. Une fois les six jouets en sécurité, on affronte Donkey Kong, qui malgré la défaite, s’enfuit bien évidemment avec un sac contenant les figurines qui lui restent...

 

On considère donc qu’il n’y a que 42 niveaux plus le boss qui revient à six reprises: cela peut paraître peu par rapport aux 100 tableaux de DK 94, mais ceux-ci sont parfois bien plus longs, plus vastes et surtout plus tordus... et le jeu offre une surprise assez étonnante sur la fin. Je n’en dis pas plus! Il convient désormais d’expliquer pourquoi on s’accroche autant à ce titre, car il faut l’avouer, il pourrait en décourager certains assez vite.

 

L’une des armes principales de Mario vs DK est de renouveler constamment les énigmes: on ne se lasse jamais de retrouver tout le temps les mêmes astuces, et une réflexion permanente est demandée au joueur. Pourtant, par rapport à DK 94, des éléments vitaux comme les plate-formes, échelles, cubes et ressorts temporaires ont disparu, et seuls des interrupteurs facétieux sont apparus, ouvrant ou rerfermant des murs, créant ou effaçant des échelles, etc. Mais on se rend vite compte que les possibilités de ce jeu sont immenses à ce niveau, et c’est bien ce qui fait toute sa force. Les graphismes, pour de la GBA, restent très limités bien que convenables (car cela correspond pas mal à l’aspect arcade du jeu), et la musique ne rythme pas particulièrement l’action (ce qui n’était déjà pas un des points forts de DK 94). Mais au final, l’aspect purement tactique prime tellement que l’on n’a même pas envie de lui en tenir rigueur.

 

Notes

 

Présentation: Sympathique et efficace. On navigue très aisément d’un monde à l’autre à travers un menu de sélection ergonomique mais pas très fouillé pour le coup: une présentation de type carte aurait été un plus non négligeable.

Graphismes: 9 Peut-être limités pour de la GBA, mais très adaptés au côté arcade / réflexion, qui ne demande pas plus. Au final, les différents univers sont bien représentés, et on s’y retrouve mieux avec un décor pas trop fouillé!

Animations: / Critère relativement peu pertinent sur ce jeu, qui ne sera donc pas évalué.

Musique: 8 Soyons honnêtes, elle ne reste pas dans la tête. Mais finalement, elle est discrète et dans ce genre de jeu, c’est un peu tout ce qu’on lui demande, et son côté un peu effacé lui permet en fin de compte de remplir son rôle avec efficacité...

Scénario: 9 Même si ça n’a rien de fascinant, l’effort considérable fait à ce niveau mérite d’être salué: le principe est amusant et on arrive finalement à avoir un suivi de cette « intrigue » au fil du jeu, ce qui est relativement étonnant.

Durée de vie: Comme il est de plus en plus compliqué au fil des niveaux, et qu’il ne se fait vraiment pas en une traite, Mario vs DK est un jeu qui devrait vous prendre du temps, surtout si vous en faites un petit peu régulièrement pour progresser. C’est typiquement le genre de passe-temps qu’on emmène dans les transports, voire aux toilettes, qui sait :-D

Gameplay: 10 Encore un jeu siglé Nintendo qui remplit parfaitement son contrat à ce niveau: c’est exemplaire, irréprochable, car autant d’actions de et possibilités avec deux petits boutons, il n’y a que sur une Game Boy qu’on peut voir ça.

Intérêt: 9½ – Si l’on excepte ce côté « éternelle suite » et le fait qu’il n’innove peut-être pas en grand-chose, malgré ses différences avec DK 94, Mario vs DK est un jeu passionnant dans lequel on se plonge avec plaisir, et qui donne vraiment envie d’être adopté.

Note générale: 9.2 / 10 – Excellente surprise que ce Mario vs DK, bien que prévisible pour les fans de l’épisode similaire sur GB. Très bien desservi par une intrigue à la difficulté de plus en plus poussée au fil du jeu, ce petit jeu tout simple alterne un nombre incroyable d’énigmes toutes mieux pensées les unes que les autres. Les reproches sont finalement très peu nombreux, et comme son ancêtre, ce jeu s’impose comme un des must-have évidents de la console, surtout quand on a du temps à tuer.

 

Screenshots

(à venir)

 

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