Mario Museum: le musée virtuel sur Super Mario.

  TESTS
  Game & Watch
  Atari 2600
  PC
  NES
  Game Boy
     
Super Mario Land
      Golf

      Tennis

      Dr. Mario

      Mario & Yoshi

      Super Mario Land 2

      Yoshi’s Cookie

      Wario Land

      Wario Blast

      Donkey Kong

      Mario’s Picross

      Picross 2
  Super NES
  Virtual Boy
  Nintendo 64
  Game Boy Color
  Game Boy Advance
  Game Cube

  CODE ZONE
   NES
  Game Boy
  Super NES
  Nintendo 64
  Game Boy Color
  Game Boy Advance
  Game Cube

  DIVERS
  Boîtes des jeux
  Goodies
  Juke-Box
  Animations
  Lexique
  SMB, le film
  Produits dérivés
 
Insolites

  SOLUCES
  Super Mario World
  Yoshi's Island
  Super Mario 64
  Luigi's Mansion
  Super Mario Sunshine


SUPER MARIO LAND 3: WARIO LAND

Abréviation

SML3

Date de sortie japonaise

24.01.1994

Date de sortie américaine

1994

Date de sortie européenne

1994

Date de mon acquisition

1999

Console

Game Boy

Éditeur

Nintendo

Genre

Plate-forme

Nombre de joueurs

1

Perso principal

Wario

Mode Continue

Si on veut!

Sauvegarde

Oui

Accessoires

/

Inspiration

Super Mario Land 2

S’en sont inspirés

Wario Land 2, 3, 4

Note générale

8.8 / 10


Boîte
Cartouche

C’est en 1992 que le vilain Wario fait son apparition dans le monde des jeux vidéo, en tant que boss final de Super Mario Land 2: 6 Golden Coins. Même si le personnage ne séduit pas particulièrement — ce qui ne surprendra personne avec un physique pareil —, Nintendo tente un scénario osé pour son prochain jeu de plate-forme sur portable: les aventures du rival du héros de la marque. Super Mario Land 3 est donc développé en 1993 et sort sous le titre plus évocateur de Wario Land. Un jeu assez long pour de la Game Boy, bien réalisé, accrocheur, avec un univers qui change de l’ordinaire, très complet, et qui ne passera pourtant pas à la postérité contrairement aux… trois jeux qui le suivront.

L’anti-héros en vedette

 

Le principe de ce jeu peut vraiment surprendre à la base, et d’ailleurs le scénario se démarque de ce qu’on a l’habitude de lire en première page de chaque manuel de jeu.

 

Dans ce jeu, l’anti-héros de Nintendo joue un rôle de semi-méchant qui veut construire son propre palais en récoltant un maximum de trésors, qu’il compte dérober aux pirates Cassonade et à toutes les créatures loufoques qui peuplent Kitchen Island ( l’île Cuisine). Toutefois, la princesse Daisy est encore dans le coup puisque les pirates, dont le chef est le redoutable capitaine Sirop ( que des noms de trucs qui se bouffent! ^^) ont dérobé une statue en or à son effigie, et c’est ce trésor ultime que Wario convoite... mais Mario compte aussi mettre la main dessus.

 

C’est donc une quête à travers sept zones variées et à la difficulté progressive, avec des bonus convenablement répartis, qui va débuter pour cette première aventure de Wario, et pour un jeu où Mario est quasiment absent ( on ne le voit qu’une fois dans toute la cartouche!), Wario parvient à lui voler la vedette car SML3 est un jeu assez long et qui change de l’univers traditionnel des Super Mario Bros. ou Super Mario Land...

 

Évolution ou pas?

 

SML3 n’est pas un jeu a priori révolutionnaire dans le système Game Boy. Il ressemble à son prédécesseur, on ne note pas d'évolutions techniques ( excepté la sublime distorsion d'écran façon Super Nintendo, déjà vue dans SML2). Le jeu se caractérise surtout par la fluditité des animations, propre à tous les jeux de n'importe quelle Game Boy, et on note une importante amélioration au niveau de la résolution. Si les pixels grossiers semblent avoir disparu, c'est parce que la texture du graphisme est très évoluée et permet de faire disparaître tous ces petits carrés assez désagréables.


Le graphisme, très étudié, permet d'avoir des fonds très riches dans certains des niveaux. Ces derniers, justement, sont d'un dépaysement total: si l'on trouve fatalement des thèmes on ne peut plus classiques ( glace, forêt, lave), de nouveaux genres viennent s'y ajouter pour notre plus grand bonheur, comme la plage, le bateau ou le train, absolument grandiose. La partie se compose de sept mondes, assez variés. Comme de coutume, un boss de fin vous attend à chaque fin de monde, mais ces boss sont assez durs à battre. Au final, le jeu possède une bonne durée de vie car il n'y a pas de raccourcis ( en fait, il y a même un monde qui ne sert à rien sauf à rallonger la quête et terminer le jeu à 100%) et car il contient tout de même 40 niveaux, ce qui n'est pas rien sur GB ( en comparaison avec les 12 de SML et les 31 de SML2!).


Pour ce qui est du graphisme et de la longévité, on peut réellement parler de progrès. De plus, les trois parties sauvegardables sont à nouveau là. Sur le plan musical, ce n'est pas mal non plus. On contourne les célèbres thèmes « à la Mario », et un style différent se développe. Enfin, il est difficile de parler d’amélioration du point de vue du gameplay vu qu’il est extrêmement soigné, comme d’habitude.

 

Une quête plus complète

 

SML2 posait un réel problème de durée de vie. On ne pouvait récupérer que 999 pièces au maximum, les six niveaux des boss ne pouvaient être refaits ( du coup, seuls 25 niveaux étaient disponibles une fois la partie achevée)... seules les Warp Zones, dont il fallait retrouver l'accès à chaque fois, pouvaient faire durer la cartouche. Ce style d'erreur a été gommé dans SML3. D'abord, le nombre maximal de pièces est élevé à 99999. Récupérer la totalité de ces pièces est très long, surtout quand on ne bénéficie d'aucun code ( mais il en existe un).


C'est peut-être pour éviter de jouer trop longtemps et de se lasser de refaire cent fois la même zone que les programmeurs ont placé 15 trésors dans le jeu. En effet, les pirates ont dissimulé quinze coffres à trésor dans les quarante stages. Lors du décompte final, après la défaite du dernier boss, la valeur des trésors ( qui varie entre 2000 et 9000 pièces, par tranches de 1000) est ajoutée à votre nombre de pièces. Et, si vous perdez toutes vos vies ( ce qui est assez rare, vu la rapidité pour obtenir 99 vies), un de vos trésors vous est ôté. Il faudra aller le récupérer! Le niveau contenant le trésor clignotera pour vous éviter une recherche trop longue. De même, si vous n'avez pas de trésor et que vous perdez toutes vos vies, votre nombre de pièces sera divisé par 2... sympa quand on s'est pris la tête à en collecter plus de 30000.


Un autre système permettant de gagner plus vite des pièces, ce sont les célèbres Bonus Game, disponibles à la fin de chaque niveau. Mais quand on revient d'un niveau où l'on a lutté près de sept minutes pour récupérer plus de 200 pièces, on préfère les garder plutôt que de tenter de doubler la somme... car on risque, là aussi, de la voir divisée par 2.


Tiens, pendant que j'y suis, je n'ai même pas parlé des costumes disponibles. Dans les blocs se trouvent des jarres. L'ail permet à Wario de grandir, la jarre casque transforme Wario en taureau, qui a vraiment un look dévastateur avec son casque à cornes. Il peut ainsi détruire des blocs d'un seul coup. Wario peut également faire frire ses ennemis en se transformant en dragon, même si l'on n'obtient aucune pièce en tuant un adversaire de cette façon. Par contre, cette panoplie est très pratique pour exterminer les boss. Enfin, le meilleur de tous reste le Wario-Avion: il marche plus vite et peut voler, ce qui est à présent indispensable dans tout Mario depuis l'avènement du raton-laveur de Super Mario Bros. 3.

 

En bref, SML3 est un jeu très complet, le premier d'une série qui comporte actuellement quatre épisodes. D'ailleurs, des quatre Wario Land, le premier est le seul à ressembler vraiment à un Mario! En tout cas, c'est un jeu excellent pour une portable monochrome 4-bits... qui n'a hélas pas connu un franc succès, ce que je serais incapable d'expliquer. Dommage!

 

Notes

 

Présentation: 9 – Une petite scène d’intro assez marrante, des cartes de monde bien rendues, c’est très bon et même si ça n’a rien d’exceptionnel, on ne voit pas ce que l’on aurait pu demander de plus.
Graphismes: 9½ –
Pour de la Game Boy, ils sont vraiment d’un niveau très élevé, car ils paraissent supérieurs à pas mal de jeux NES. Leur extrême variété est également à souligner.
Animations: 8½ –
On pourra toujours chipoter sur des ennemis aux mouvements limités et sur un décor assez statique, mais on notera que Wario dispose de beaucoup de possibilités et que la célèbre déformation d’écran style SNES a été incluse.
Musique: 8 –
Forcément, ce n’est pas d’une très bonne qualité, mais cette musique a le mérite d’être originale et de ne pas trop se rapprocher de thèmes déjà trop connus.
Bruitages: 6 –
Même s’ils sont convenables, ils sont très basiques.
Durée de vie: 9½ –
40 niveaux pas tous évidents, 15 trésors assez bien cachés, des niveaux existant en deux versions après des modifications de la carte, on prend vraiment du plaisir à refaire plusieurs fois une quête qui ne se termine déjà pas facilement.

Gameplay: 10 – Ahhh, la Game Boy et les jeux Nintendo...
Intérêt: 10 – Un principe de jeu totalement nouveau et osé, d’ailleurs aucune autre saga n’a proposé ce genre de concept de jeu. Les aventures du méchant, il fallait y songer...
Note générale: 8.8 / 10 – Pour une première, Wario obtient une mention très bien car SML3 est une cartouche proposant un changement radical tout en conservant quelques valeurs qui font le succès de la saga Mario. Une référence des jeux de plate-forme 2D sur portable monochrome.

 

Screenshots

 

( en cours)

 

Fonds sonores

Niveau aquatique – 1’50 ( 18 Ko)
Carte générale – 0’56 ( 6 Ko)
Crédits de fin – 5’02 ( 37 Ko)
Dernier niveau – 1’53 ( 15 Ko)
Carte du Mt. Tea-Pot – 1’06 ( 5 Ko)
Niveau classique – 1’03 ( 3 Ko)
Niveau de lave – 0’24 ( 6 Ko)
Niveau normal – 0’59 ( 6 Ko)
Carte de Rice Beach – 0’46 ( 7 Ko)
Carte du SS Tea Cup – 0’31 ( 7 Ko)
Statue de Daisy – 0’49 ( 3 Ko)
Carte de Stove Canyon – 4’06 ( 35 Ko)
Carte de Syrup Castle – 0’39 ( 5 Ko)
Train – 1’59 ( 24 Ko)
Niveaux variés – 1’15 ( 6 Ko)
Niveau avec des wagonnets – 0’34 ( 3 Ko)

 

Animations

Borne de sauvegarde, clignotant
Casqueur
Crabe
Nuage, jetant des éclairs
Pirate, lançant un couteau


Retour à l'accueil de Mario Museum!

  MARIO PEOPLE
  Mario
  Luigi
  Peach
  Toad
  Yoshi
  Bowser
  Donkey Kong
  Wario
  Waluigi
  Ennemis
  Autres

  INTERACTIF
  Qui est Mario86?
  Records perso
  Courrier
 
Livre d’or
  Liens
 
Forum
 
Contacts

  PARTENAIRES
 
Génération SNES
 
Nintendo Forever
  Switch SNES
 
Adonf-JV

 

Mario Museum est un site conçu et administré par Mario86 et dont la seule volonté est d'apporter des informations sur les jeux Mario et de proposer quelques « goodies » en relation avec ces jeux pour illustrer et animer le site. Mario Museum est un site amateur et n'a aucun but commercial, n'a aucun lien avec Nintendo Inc. ni aucun autre site affilié à la marque ou aux sites officiels des jeux. Les images, sons et autres goodies, dont les propriétaires respectifs sont désignés dans ce site, ne sont pas fabriqués par Mario86, qui ne pourra en aucun cas être jugé responsable en cas de dommages causés par ces fichiers. La bannière « Mario Museum » et les noms « Code Zone » et « Koopa Klub » sont des noms réservés à Mario86. Reproduction interdite de ces noms et de cette bannière sans autorisation.

© 2001-2004 Mario Museum. Tous droits réservés.