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Super Mario Bros.
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SUPER MARIO BROS.
Une histoire originale qui sauve Mario Il
est toutefois étonnant d’apprendre qu’en 1985, Mario était
drôlement mal barré tant la vedette était le singe Donkey Kong. Le petit
plombier de Brooklyn n’avait pas convaincu dans les jeux d’arcade
où il devait combattre le singe, et la sortie de son tout premier jeu, en
1983, où apparaît son frère Luigi, ainsi que les tortues Koopa, mais le soft
n’a jamais cartonné et le développement de SMB était la dernière chance
pour le plombier italien de s’imposer sur la console. Toutefois, en
août 1985, Shigeru Miyamoto, le génial inventeur de Mario ( puis de Zelda et
des Pokemon entre autres), annonce la couleur concernant ce futur jeu:
« Ce ne sera plus un jeu mais une
aventure. Attendez-vous à quelque chose d’unique. » À
31 ans, Miyamoto réalise là son premier coup de génie. Rien qu’en
lisant l’intrigue du jeu, on trouve que celui-ci va être
considérablement rallongé par rapport aux précédents. Jugez plutôt: Mario et
Luigi, les deux frères plombiers vus dans le jeu d’arcade il y a deux
ans, entendent parler d’un sort terrible jeté sur le paisible royaume
Champignon dont tous les habitants ont été changés en briques par la tribu
des tortues Koopa, réputées pour leur magie noire. La princesse Champignon,
la seule à pouvoir briser ce sort maléfique, a bien sûr été enlevée par le
roi Koopa, plus connu sous le nom de Bowser, qui la retient prisonnière dans
son immense château. Vous
incarnez Mario, et si vous jouez à deux, vous pouvez utiliser Luigi. Et
c’est là que démarre la coupure entre les deux frangins, qui ne va
cesser d’augmenter au fil des ans… Un pas en avant monumental Dès
l’écran Titre, on comprend tout de suite que SMB n’est pas un jeu
comme les autres et qu’il est très en avance sur son temps tant ses
possibilités semblent immenses. La démonstration du jeu montre un écran à
défilement linéaire au fur et à mesure que le personnage avance vers la
droite… Cette technique, jamais utilisée auparavant, sera certes améliorée
sur NES au cours des années qui suivront ( possibilité de revenir en arrière,
de monter plus haut, de descendre ou d’avoir un défilement automatique
appelé scrolling par les puristes).
Mais SMB peut s’enorgueillir d’avoir été le tout premier jeu à
utiliser ce procédé certes basique mais tellement révolutionnaire à
l’époque… Dans
le même ordre d’idées, les jeux de l’époque proposaient rarement
plus de trois ou quatre niveaux de difficulté. Non seulement un seul niveau
de SMB rassemble une quarantaine d’écrans différents, mais on trouve
bel et bien 32 niveaux en tout, séparés en huit mondes de quatre stages! La
longévité est alors considérablement rallongée. Ce
qu’il y a d’extraordinaire avec ce jeu, c’est l’incroyable
variété de cette cartouche par rapport à l’époque où elle est sortie,
au milieu de titres pas folichons rassemblant à peine quelques niveaux
tristounets se ressemblant tous. Les niveaux sont étonnament variés. Chaque
monde se compose de trois niveaux et d’un château assez délicat où il
faudra éliminer un boss de fin pour passer au monde suivant ( à moins que
vous ne choisissiez d’utiliser les quelques raccourcis que propose le
jeu). De plus, on passe des verdoyantes prairies du royaume Champignon aux
souterrains inteminables en passant par des lacs peuplés d’adversaires
coriaces ou des stages aériens… le tout de jour comme de nuit, et sans
oublier les extras nuageux et un nombre incroyable de salles secrètes
recelant des bonus fort utiles. De
plus, SMB possède un autre atout formidable avec des graphismes d’une
précision jamais atteinte. Jusque-là, les pixels étaient difficilement
évitables. SMB corrige ce problème avec brio même si quelques carrés
grossiers apparaissent sur certains éléments, mais ça ne choque même
pas… Mario,
quant à lui, est le premier personnage à disposer d’autant de
fonctions. Il marche, saute, court, grimpe à des plantes magiques, nage, tire
des boules de feu et casse des briques, et tous ces mouvements sont
magnifiquement réalisés. Le tout avec deux bonus de base pourtant: le
champignon qui fait grandir Mario et le transforme en Super Mario, et la
fleur de feu qui lui permet de tirer des boules de feu sur ses adversaires
pour les griller, même si certains y résistent. Ajoutez à cela l’étoile
qui le rend temporairement insensible aux attaques et les pièces qui, au
nombre de cent, lui donnent une chance supplémentaire d’avancer dans sa
quête… Enfin,
la bande son est particulièrement soignée et surtout, elle est devenue
mythique. Tous les thèmes sont passés à la postérité, sans exception, et on
ne compte plus le nombre de remixes ou de remasterisations pour créer une
ambiance « à la SMB » dans de très nombreux jeux de la saga qui
suivront… Un modèle jamais remis en cause SMB
est-il LE jeu vidéo par excellence? Toujours est-il que c’est lui qui a
tout lancé. Quasiment aucun jeu vidéo ne s’inspire de SMB, surtout sur
2D, tant il a révolutionné le monde vidéoludique de son époque. Même en y
rejouant près de 20 ans après sa sortie, on ne le trouve pas démodé…
Cartouche tout simplement exceptionnelle, SMB se vendra dans le monde à plus
de 40 millions d’exemplaires, ce qui en fera le jeu le plus vendu de
l’histoire toutes marques confondues, et de plus, on ne compte pas les
rééditions comme Super Mario Bros. / Duck Hunt, Super Mario All Stars ou Super Mario Bros.
Deluxe qui feraient
encore gonfler ce chiffre ahurissant. De
plus, aucun gamer au monde ne peut se permettre d’ignorer SMB.
C’est de là que tout est parti et c’est lui qui a vraiment lancé
la saga Mario, qui est sans aucun doute la série vidéoludique la plus
importante en matière de production et la plus connue dans le monde. Tous les
principes d’options et tous les scénarii des Mario à suivre ont
forcément un point commun au moins avec SMB car c’est tout simplement
un modèle absolu. Tout est passé à la postérité dans ce jeu, que ce soit son
graphisme très caractéristique, sa bande son légendaire, son principe maintes
fois plagié ( et même par d’autres Mario), sa maniabilité devenue
référence ou ses personnages plus célèbres que la plupart de ceux apparus
plus tard dans la série. On notera que SMB est le seul jeu dont tous les
éléments ont été repris au moins une fois dans un Mario qui a suivi, que ce
soit au niveau des objets, des personnages ou de la musique… SMB
est donc un jeu légendaire, plus incontournable qu’aucun autre,
incomparable à tous les jeux qui ont suivi sur NES ( d’ailleurs, même
les superbes The Legend of Zelda et Super Mario Bros. 3 ne l’ont pas battu au nombre de ventes),
bref, c’est un must, une merveille, et tous ceux qui n’y ont
jamais joué de leur vie ou bien qui n’en ont jamais entendu parler ne
peuvent pas prétendre savoir ce qu’est un jeu vidéo. Car le jeu vidéo,
c’est Super Mario Bros. Notes Présentation: 9½ –
Non
seulement l’écran Titre est le premier de l’histoire à proposer
ce défilement automatique, mais la gestion du score et l’intro
d’un niveau sont remarquables. Unique bémol: on aurait souhaité voir le
compteur de vies dans la barre des scores. Screenshots Le
premier niveau du jeu, mondialement célèbre… Le
champignon vert octroie une vie supplémentaire à Mario. La
fleur de feu permettra à Mario de tirer des boules de feu. Chaque
niveau se termine par ce drapeau et ce petit château. L’étoile
rend Mario temporairement invincible. Il
y a un nombre phénoménal de salles secrètes de ce type! Le
champignon est l’option la plus classique de la saga… La
« Warp Zone », c’est une sorte de raccourci. Ces
plantes magiques vous enverront dans les cieux… Le
ressort, lui, vous aidera à sauter très haut. Les
niveaux aquatiques sont assez difficiles. Un
passage périlleux sur un pont avec des poissons volants… Ce
grand château symbolise l’ultime niveau de chaque monde. Des
flammes en tous genres rôdent dans ces châteaux. À
la fin de chaque monde, un serviteur Champignon à sauver. Des
niveaux en nocturne! Cool! Passage
dans les nuages, accessibles avec la plante magique. Ces
« ascenseurs » seront plus tard revus à toutes les sauces! SMB
est LE prototype absolu du jeu de plate-forme. Bowser
vous attend à la fin de chaque monde. Les
passages souterrains sont longs et pénibles… Si
ça, ce n’est pas une zone bonus… Mario
est un plombier, d’où un nombre impressionnant de tuyaux. Un
niveau gelé… dommage que ça ne glisse pas! De
plus, ce jeu est quand même assez difficile vers la fin. Fonds sonores Animations |
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