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MARIO KART 64
Suppressions et ajouts Qui
dit suite d’un jeu exceptionnel dit normalement jeu tout aussi
exceptionnel voire mieux, d’où l’insertion d’un paquet de
nouveaux éléments censés améliorer encore le jeu et rendre ce Mario Kart en
version 64 bits absolument parfait. D’où la disparition
d’éléments qui semblaient inutiles, comme les tremplins, les turbos ou
les pièces placés sur la piste. De plus, Koopa Troopa s’efface au
profit de Wario que ce jeu va d’ailleurs relancer. Il fut même question
d’éjecter DK pour le remplacer par Kamek, présent uniquement dans les
versions bêta des salons mais dont la présence ne sera jamais concrétisée. Comme
les possibilités de la console sont évidemment supérieures, les circuits sont
plus longs et plus variés ( il n’est pas usurpé de penser qu’ils
sont tous très différents et qu’aucun ne ressemble trop à un autre). De
plus, le traditionnel mode 7 de la SNES voit son défaut essentiel corrigé
avec l’arrivée de la 3D. On a de vraies pistes au rendu plus réaliste
avec des dénivelés impressionnants. Et c’est là que surgissent les
premiers défauts d’un jeu qui en compte beaucoup trop. Un nombre record d’erreurs! Ça
commence très mal car, puisqu’on en était aux circuits, leur longueur
est vraiment exagérée et les rend plus lancinants que réellement variés. Le
mythique Rainbow Road est un cauchemar: il faut près de sept minutes pour en
faire les trois tours ( le nombre de tours a heureusement été réduit) sans le
raccourci, d’un ridicule affligeant comme tous ceux que contient le jeu
( ce ne sont plus des raccourcis tellement on gagne de temps). Les karts
donnent la triste impression de ne pas avancer et c’est encore plus
catastrophique quand on utilise un champignon soi-disant turbo, car si
l’accélération se produit réellement ( voir le cadran indiquant la
vitesse), la sensation est nulle. Si certains tracés restent très accrocheurs
( Yoshi Valley, Koopa Troopa Beach, Choco Mountain, Banshee Boardwalk ou le
sublimissime Bowser’s Castle), la plupart sont vite énervants avec des
lignes droites interminables qu’il est carrément difficile de prendre
avec une trajectoire rectiligne tant le joystick est sensible. Je
vous le dis tout de suite, côté gameplay c’est très compliqué de juger,
d’un côté la maniabilité des karts laisse franchement à désirer et les
boutons d’affichage sont difficilement utilisables, d’un autre la
gâchette Z pour utiliser les options est une idée géniale. Mais malgré tout,
dans les passages étriqués, vous allez parfois sérieusement en baver tant les
karts se conduisent mal. C’est encore pire quand vous utilisez des
persos absolument foireux style Bowser ou DK, qui non seulement se manient
moins bien que les petits karts et démarrent moins vite ( mais ça on y était
habitués), mais qui plus est n’avancent pas plus vite que les autres.
Wario ne fait pas oublier Koopa Troopa, Mario et Luigi sont de vraies catastrophes,
en gros seuls les persos légers ( Toad, Peach et Yoshi) tirent leur épingle
du jeu. En
ce qui concerne la longévité du jeu, elle est franchement passable si vous
êtes seul. Terminer toutes les compétitions du mode GP ne vous donnera aucun
bonus caché sauf un mode Extra qui n’apporte rien ( le sens des
circuits est inversé). Quant au Time Trial, au vu du manque d’intérêt
des circuits, il s’avère beaucoup moins passionnant que dans
l’excellent SMK. Mais non, tout n’est pas raté! À
plusieurs, déjà, ça peut être plus sympa, quoique le mode Match Race
n’aie aucun intérêt vu que ce sont toujours les mêmes circuits
monotones et tristounets. C’est éventuellement en mode Battle, encore
une fois, que l’honneur peut être sauvée. Mais là encore, sur quatre
terrains de jeu, seul un d’entre eux s’avère réellement sympa,
tant les autres sont ennuyeux ou mal réalisés ( l’un d’eux, sur
une espèce de vaisseau spatial, est périlleux tant la visibilité est
mauvaise). Encore
une fois, c’est une bande son quasiment irréprochable qui sauve la
mise. Si les bruits des karts sont complètement à côté de la plaque ( on
dirait franchement des bruits de tondeuse), la musique inculque un esprit que
conserveront quelques jeux Mario, avec quelques thèmes mémorables tels celui
du château de Bowser et celui de Rainbow Road qui restera dans les annales.
En-dehors de ça pourtant, j’ai du mal à trouver d’autres points
positifs pour un deuxième Mario Kart qui n’a pas réellement sa place
sur une 64-bits et qui, pourtant, sera quasiment le dernier Mario à ne pas
entrer dans une série de jeux plus enfantins les uns que les autres… Notes Présentation: 7 – Des menus pas très
conviviaux, un écran Titre qui ne casse pas la baraque, en revanche la
cérémonie du podium est bien réalisée. Screenshots Fonds sonores Battle
Mode ( résultats) – 1’33 ( 33 Ko) Animations |
MARIO PEOPLE INTERACTIF |
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