Mario Museum: le musée virtuel sur Super Mario.

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SUPER PRINCESS PEACH

Abréviation

/

Date de sortie japonaise

20.10.2005

Date de sortie américaine

27.06.2006

Date de sortie européenne

26.05.2006

Date de mon acquisition

06.08.2008

Console

DS

Développeur

Nintendo

Genre

Plates-formes

Nombre de joueurs

1

Perso principal

Peach

Mode Continue

/

Sauvegarde

Oui

Accessoires

Stylet

Inspiration

Les Mario de plate-forme

S’en sont inspirés

/

Note générale

9.6 / 10


Version européenne française (complète)

 
On s’est longtemps demandé si Nintendo aurait un jour la bonne idée de cesser de faire passer la princesse Peach pour une cruche absolue, dont la seule destinée serait de se faire continuellement enlever par le roi des Koopas, et délivrée par Mario. Hormis dans les jeux de sport et les party-game où son côté nunuche en faisait quand même un des persos les moins charismatiques et performants, on ne peut pas dire qu’elle ait eu droit aux premiers rôles. La tendance est enfin inversée à la sortie du très intéressant Super Princess Peach, qui intrigue et inquiète autant qu’il va surprendre. Et ce dans le bon sens du terme...

 

Nouveau perso, nouveaux pouvoirs

 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’histoire commence par une balade de Peach isolée hors du château, et elle ne se fait pas agresser par quelque force obscure que ce soit; en effet, bien décidé à faire fonctionner son esprit logique (pour une fois), le vilain Bowser est en train de sévir dans le château pour faire prisonniers les deux frères Mario, car depuis le temps, il semblerait qu’il ait enfin compris que ce sont eux qu’il vaut mieux kidnapper et enfermer dans sa sinistre demeure. Du coup, Peach se retrouve livrée à elle-même lorsqu’elle retrouve un château dévasté par le chaos et qu’on lui explique ce qui vient de se dérouler. C’est pour une fois à elle de faire appel à son courage pour entamer une toute nouvelle aventure dont elle va être enfin l’héroïne, armée de son seul parapluie.

 

Toute l’originalité de Super Princess Peach repose en effet sur les attributs de la princesse (rohhh... j’en vois venir là...). Équipée d’un simple parapluie, elle ne semble pas faire le poids face aux forces maléfiques de Bowser qui ont envahi le royaume. Et pourtant: ce parapluie (parlant), dont l’histoire nous est relatée au fil du jeu, est le plus fidèle des alliés, et une arme redoutable aux multiples pouvoirs. Aussi indestructible et performant que les épées des héros de RPG et d’heroic fantasy, ce pépin sert aussi bien à Peach à frapper ses adversaires qu’à flotter dans les airs ou s’abriter d’éventuels dangers venant du dessus. Ce n’est qu’un bref aperçu des qualités incroyables de cet engin super polyvalent avec lequel la princesse peut (quasiment...) tout faire.

 

Outre cet accessoire super bien pensé, Peach est également douée d’une force mystérieuse lui permettant d’extérioriser ses émotions, par le biais de l’écran tactile. Le jeu utilise en effet très bien les fonctions de la DS (notamment le fait de souffler dans le micro dans les niveaux sous-marins pour tirer des bulles d’air dévastatrices...), et en touchant les cœurs d’émotion dans la partie inférieure du jeu, vous pouvez alternativement faire pleurer la princesse, la rendre folle de rage, la faire voler, ou régénérer vos points de vie. Le tout en devant contrôler une jauge d’émotions qui se vide bien plus facilement qu’elle ne se remplit. Tactique, donc.

 

Du neuf avec du vieux

 

Toutefois, si l’on décrit ces spécificités, on en oublie presque l’essentiel, à savoir rappeler la nature de ce joli petit soft tout coloré: c’est un jeu de plate-forme pur et dur, en 2D, loin du RPG que l’on aurait pu entrevoir au vu de certaines descriptions. Et pour le coup, on subit un véritable retour à l’ère dorée de la plate-forme, car c’est de la 2D très stricte, dans un style qui mélange Super Mario World et Yoshi’s Island, qui ont visiblement énormément inspiré ce jeu. Tout d’abord dans les graphismes colorés et vifs qui ont vraiment un côté SNES très prononcé. Sans les fonctionnalités tactiles vraiment indispensables, ce jeu aurait pu parfaitement être adapté sur GBA. Mais ensuite, là où les vieux de la vieille seront ravis, c’est que ce titre emprunte d’innombrables références et astuces en tous genres aux codes de plate-forme 2D, telle que les grands hits des années 90 avaient pu la populariser.

 

Super Princess Peach est en fait un jeu relativement linéaire mais dont les niveaux sont de plus en plus compliqués au fil de l’aventure, chacun d’entre eux reliant de nombreuses parties par des tuyaux ou portes qui en font de vrais labyrinthes. Comme il y a trois Toad à sauver par niveau, et qu’ils sont généralement bien planqués, on passe pas mal de temps à tout retourner pour finir chaque stage correctement sans rien oublier. Certaines cachettes et astuces ont un goût de déjà vu, mais pas mal innovent grâce aux spécificités vraiment étonnantes de ce jeu. Au final, il fait du neuf avec du vieux mais avec beaucoup de conviction, et les plus jeunes seront ravis tout comme les anciens avides de retrouver les sensations d’une époque dorée pas vraiment révolue au vu du nombre hallucinant de clins d’œil y faisant référence et disséminés par-ci par-là dans les jeux modernes.

 

Plein de ressources, Super Princess Peach ne peut même pas se voir reprocher d’être un jeu facile. Si les joueurs expérimentés feront rapidement le tour des huit mondes, il leur faudra quand même secourir tous les Toad pour accéder au boss final, ce qui n’est pas commun dans les épisodes de la saga Mario, et mérite d’être signalé. La surprise de qualité proposée après la fin du jeu récompensera probablement bon nombre de joueurs à la hauteur de leurs attentes (non, vous ne verrez pas Peach toute nue, bande d’obsédés...). Bref, on a un titre plein de surprises, et ce de bout en bout, pour le bonheur de toutes les générations de joueurs, et on ne peut que s’en satisfaire!

 

Peach ou le nouveau souffle de la plate-forme 2D

 

Outre son ambiance générale enfantine (colorée, avec des musiques mignonnes mais très entraînantes; un effort très particulier est à souligner à ce niveau), encore une fois, on a une vraie petite pépite entre les mains. On ne peut que reprocher à Super Princess Peach ses graphismes pas très poussés et un peu figés, car la DS est capable de beaucoup mieux en terme de 2D, comme nous l’avait prouvé New Super Mario Bros. ; le jeu se révèle formidablement intuitif et pousse le joueur dans une réflexion intense par moments. Sans arrêt porté sur de nouvelles découvertes, avec des techniques acquises au fil du jeu, des dizaines d’ennemis à tuer et que l’on retrouve dans une sorte d’album, il ne peut que séduire.

 

Pour en revenir aux émotions de Peach, point très particulier du jeu, et vraiment étonnant, on se rend rapidement compte à quel point l’interactivité du jeu est centralisée sur les simples capacités de la princesse. Une pluie de pleurs peut la faire s’enfuir en courant très vite ou arroser des germes de plantes, les faisant pousser jusqu’aux nuages, tandis que sa colère rouge enflamme tout sur son passage. Quant à son pouvoir planant, il lui permet non seulement de s’envoler mais également de créer de mini-tornades bien utiles en de nombreuses circonstances. Vraiment très fouillé, Super Princess Peach est un coup de cœur (sans jeu de mots) très facile, tant on se plonge avec passion dans cette aventure rafraîchissante et si bien gérée par une DS pour le coup très rentabilisée (ce qui est moyennement le cas de New SMB et surtout de Yoshi’s Island DS, points de comparaison plus qu’évidents sur cette console).

 

En fin de compte, beaucoup d’entre nous auront espéré et attendu naïvement un « Super Peach Bros. » un jour, en pensant que cela relèverait plus de l’utopie que du réel espoir, tant ce genre de jeu aurait risqué d’être voué au flop. Et beaucoup d’entre nous, à l’annonce du titre, ont eu peur, se sont demandés à quel genre de titre mièvre et « casual » (pour employer un terme très en vogue quand il s’agit de critiquer — à juste titre... — les productions DS et Wii). Et beaucoup d’entre nous, pour ne pas dire tous, seront conquis par cette petite merveille de jeu de plate-forme, très riche, imprévisible, charmant et envoûtant. Un peu à l’image de son héroïne qu’on ne verra plus jamais de la même façon, car l’icône de la blondasse potiche est désormais terriblement écornée.

 

Notes

 

Présentation: 10 Des menus conviviaux, une interface générale soignée, deux écrans interagissant parfaitement ensemble: il n’y a rien à redire, c’est génial.

Graphismes: 9 Déception ou réel coup de génie? Tellement difficile à dire. En se basant sur un style 2D très épuré mais également magnifique, qui crée du coup une ambiance très spécifique, on peut quand même opter pour le second choix, même si la console pouvait offrir un peu mieux.

Animations: / C’est trop statique, trop figé, mais en même temps c’est voulu, donc on ne va pas faire de reproche, ni encenser ce choix de la part des développeurs, difficilement évaluable.

Musique: Des thèmes excellents et accrocheurs qui changent pas mal et collent très bien aux niveaux. Quel dommage qu’il y en ait aussi peu, ça gâche légèrement le tout.

Bruitages: 9 Beaucoup de très bons effets, très adaptés au jeu. Ce n’est pas parfait mais on en est proche.

Durée de vie: Bon, c’est un jeu de plate-forme 2D, donc elle est limitée. Mais quel plaisir d’avoir autant de niveaux, une sorte de quête annexe, et un tel renouvellement dans les stages, qui donnera envie de se le (re)faire un sacré paquet de fois. La quête générale est moyennement longue mais vaut vraiment le coup. C’est le genre de jeu qui bénéficiera d’un bon « replay value » à l’avenir, soyez-en certains.

Gameplay: 10 Ce titre est une merveille de jouabilité, incroyablement intuitif, tout a été pensé et soigné dans les moindres détails. La DS est parfaitement bien utilisée et la princesse, en tant que personnage de jeu de plate-forme, répond parfaitement à toutes les actions demandées, c’est un vrai bonheur. Bravo à Nintendo, encore une fois.

Intérêt: 10 Surprise totale ou presque, ce titre qui aurait pu être une erreur voire un désastre est en fait une succession de bonnes surprises de bout en bout. Intrigant dès le début (dès qu’on en entend parler ou qu’on voit la boîte du jeu, en fait), Super Princess Peach est comme une poupée russe: des surprises en pagaille, une (re)découverte permanente, notamment de l’univers de la plate-forme. Nul doute que tout joueur de ce style de jeu qui se respecte ne pourra que s’y plonger avec délectation.

Note générale: 9.6 / 10 – Impossible de passer à côté de ce titre vraiment plus que sympathique. Innovant, plein de clins d’œil à une ère de la 2D révolue (?) à laquelle elle rend un sublime hommage, cette cartouche s’impose comme un must-have de la DS. Plein de fraîcheur, très riche et ingénieux sur tous les plans, Super Princess Peach tient la dragée haute aux meilleurs titres de l’histoire de la plate-forme 2D de la saga. Un vrai hit incontournable qui ne souffre pour ainsi dire d’aucun défaut majeur, et doit en toute logique enrichir votre vidéothèque.

 

Screenshots

(à venir)

 

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