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SUPER PRINCESS PEACH
Nouveau perso,
nouveaux pouvoirs Aussi incroyable que cela puisse paraître,
l’histoire commence par une balade de Peach isolée hors du château, et
elle ne se fait pas agresser par quelque force obscure que ce soit; en effet,
bien décidé à faire fonctionner son esprit logique (pour une fois), le vilain
Bowser est en train de sévir dans le château pour faire prisonniers les deux
frères Mario, car depuis le temps, il semblerait qu’il ait enfin
compris que ce sont eux qu’il vaut mieux kidnapper et enfermer dans sa
sinistre demeure. Du coup, Peach se retrouve livrée à elle-même
lorsqu’elle retrouve un château dévasté par le chaos et qu’on lui
explique ce qui vient de se dérouler. C’est pour une fois à elle de
faire appel à son courage pour entamer une toute nouvelle aventure dont elle
va être enfin l’héroïne, armée de son seul parapluie. Toute l’originalité de Super Princess Peach
repose en effet sur les attributs de la princesse (rohhh... j’en vois
venir là...). Équipée d’un simple parapluie, elle ne semble pas faire
le poids face aux forces maléfiques de Bowser qui ont envahi le royaume. Et
pourtant: ce parapluie (parlant), dont l’histoire nous est relatée au
fil du jeu, est le plus fidèle des alliés, et une arme redoutable aux
multiples pouvoirs. Aussi indestructible et performant que les épées des
héros de RPG et d’heroic fantasy, ce pépin sert aussi bien à Peach à
frapper ses adversaires qu’à flotter dans les airs ou s’abriter
d’éventuels dangers venant du dessus. Ce n’est qu’un bref
aperçu des qualités incroyables de cet engin super polyvalent avec lequel la
princesse peut (quasiment...) tout faire. Outre cet accessoire super bien pensé, Peach est
également douée d’une force mystérieuse lui permettant
d’extérioriser ses émotions, par le biais de l’écran tactile. Le
jeu utilise en effet très bien les fonctions de la DS (notamment le fait de
souffler dans le micro dans les niveaux sous-marins pour tirer des bulles
d’air dévastatrices...), et en touchant les cœurs d’émotion
dans la partie inférieure du jeu, vous pouvez alternativement faire pleurer
la princesse, la rendre folle de rage, la faire voler, ou régénérer vos
points de vie. Le tout en devant contrôler une jauge d’émotions qui se
vide bien plus facilement qu’elle ne se remplit. Tactique, donc. Du neuf avec du
vieux Toutefois, si l’on décrit ces spécificités,
on en oublie presque l’essentiel, à savoir rappeler la nature de ce
joli petit soft tout coloré: c’est un jeu de plate-forme pur et dur, en
2D, loin du RPG que l’on aurait pu entrevoir au vu de certaines
descriptions. Et pour le coup, on subit un véritable retour à l’ère
dorée de la plate-forme, car c’est de la 2D très stricte, dans un style
qui mélange Super Mario World et Yoshi’s Island, qui ont visiblement énormément inspiré ce jeu. Tout d’abord
dans les graphismes colorés et vifs qui ont vraiment un côté SNES très
prononcé. Sans les fonctionnalités tactiles vraiment indispensables, ce jeu
aurait pu parfaitement être adapté sur GBA. Mais ensuite, là où les vieux de
la vieille seront ravis, c’est que ce titre emprunte
d’innombrables références et astuces en tous genres aux codes de
plate-forme 2D, telle que les grands hits des années 90 avaient pu la populariser. Super Princess Peach est en fait un jeu
relativement linéaire mais dont les niveaux sont de plus en plus compliqués
au fil de l’aventure, chacun d’entre eux reliant de nombreuses parties
par des tuyaux ou portes qui en font de vrais labyrinthes. Comme il y a trois
Toad à sauver par niveau, et qu’ils sont généralement bien planqués, on
passe pas mal de temps à tout retourner pour finir chaque stage correctement
sans rien oublier. Certaines cachettes et astuces ont un goût de déjà vu,
mais pas mal innovent grâce aux spécificités vraiment étonnantes de ce jeu.
Au final, il fait du neuf avec du vieux mais avec beaucoup de conviction, et
les plus jeunes seront ravis tout comme les anciens avides de retrouver les
sensations d’une époque dorée pas vraiment révolue au vu du nombre
hallucinant de clins d’œil y faisant référence et disséminés
par-ci par-là dans les jeux modernes. Plein de ressources, Super Princess Peach ne peut
même pas se voir reprocher d’être un jeu facile. Si les joueurs
expérimentés feront rapidement le tour des huit mondes, il leur faudra quand
même secourir tous les Toad pour accéder au boss final, ce qui n’est
pas commun dans les épisodes de la saga Mario, et mérite d’être
signalé. La surprise de qualité proposée après la fin du jeu récompensera
probablement bon nombre de joueurs à la hauteur de leurs attentes (non, vous
ne verrez pas Peach toute nue, bande d’obsédés...). Bref, on a un titre
plein de surprises, et ce de bout en bout, pour le bonheur de toutes les
générations de joueurs, et on ne peut que s’en satisfaire! Peach ou le
nouveau souffle de la plate-forme 2D Outre son ambiance générale enfantine (colorée,
avec des musiques mignonnes mais très entraînantes; un effort très
particulier est à souligner à ce niveau), encore une fois, on a une vraie
petite pépite entre les mains. On ne peut que reprocher à Super Princess
Peach ses graphismes pas très poussés et un peu figés, car la DS est capable
de beaucoup mieux en terme de 2D, comme nous l’avait prouvé New Super Mario Bros. ; le jeu se révèle formidablement intuitif et pousse le joueur dans une
réflexion intense par moments. Sans arrêt porté sur de nouvelles découvertes,
avec des techniques acquises au fil du jeu, des dizaines d’ennemis à
tuer et que l’on retrouve dans une sorte d’album, il ne peut que
séduire. Pour en revenir aux émotions de Peach, point très
particulier du jeu, et vraiment étonnant, on se rend rapidement compte à quel
point l’interactivité du jeu est centralisée sur les simples capacités
de la princesse. Une pluie de pleurs peut la faire s’enfuir en courant
très vite ou arroser des germes de plantes, les faisant pousser
jusqu’aux nuages, tandis que sa colère rouge enflamme tout sur son
passage. Quant à son pouvoir planant, il lui permet non seulement de
s’envoler mais également de créer de mini-tornades bien utiles en de
nombreuses circonstances. Vraiment très fouillé, Super Princess Peach est un
coup de cœur (sans jeu de mots) très facile, tant on se plonge avec passion
dans cette aventure rafraîchissante et si bien gérée par une DS pour le coup
très rentabilisée (ce qui est moyennement le cas de New SMB et surtout de Yoshi’s Island DS, points de comparaison plus qu’évidents sur
cette console). En fin de compte, beaucoup d’entre nous
auront espéré et attendu naïvement un « Super Peach Bros. » un
jour, en pensant que cela relèverait plus de l’utopie que du réel
espoir, tant ce genre de jeu aurait risqué d’être voué au flop. Et
beaucoup d’entre nous, à l’annonce du titre, ont eu peur, se sont
demandés à quel genre de titre mièvre et « casual » (pour employer
un terme très en vogue quand il s’agit de critiquer — à juste
titre... — les productions DS et Wii). Et beaucoup d’entre nous,
pour ne pas dire tous, seront conquis par cette petite merveille de jeu de
plate-forme, très riche, imprévisible, charmant et envoûtant. Un peu à
l’image de son héroïne qu’on ne verra plus jamais de la même
façon, car l’icône de la blondasse potiche est désormais terriblement
écornée. Notes Présentation: 10 – Des menus
conviviaux, une interface générale soignée, deux écrans interagissant
parfaitement ensemble: il n’y a rien à redire, c’est génial. Graphismes: 9 – Déception ou
réel coup de génie? Tellement difficile à dire. En se basant sur un style 2D
très épuré mais également magnifique, qui crée du coup une ambiance très
spécifique, on peut quand même opter pour le second choix, même si la console
pouvait offrir un peu mieux. Animations: / – C’est
trop statique, trop figé, mais en même temps c’est voulu, donc on ne va
pas faire de reproche, ni encenser ce choix de la part des développeurs,
difficilement évaluable. Musique: 9½ – Des thèmes
excellents et accrocheurs qui changent pas mal et collent très bien aux
niveaux. Quel dommage qu’il y en ait aussi peu, ça gâche légèrement le
tout. Bruitages: 9 – Beaucoup de
très bons effets, très adaptés au jeu. Ce n’est pas parfait mais on en
est proche. Durée de vie: 9½ – Bon,
c’est un jeu de plate-forme 2D, donc elle est limitée. Mais quel
plaisir d’avoir autant de niveaux, une sorte de quête annexe, et un tel
renouvellement dans les stages, qui donnera envie de se le (re)faire un sacré
paquet de fois. La quête générale est moyennement longue mais vaut vraiment
le coup. C’est le genre de jeu qui bénéficiera d’un bon
« replay value » à l’avenir, soyez-en certains. Gameplay: 10 – Ce titre est
une merveille de jouabilité, incroyablement intuitif, tout a été pensé et
soigné dans les moindres détails. La DS est parfaitement bien utilisée et la
princesse, en tant que personnage de jeu de plate-forme, répond parfaitement
à toutes les actions demandées, c’est un vrai bonheur. Bravo à
Nintendo, encore une fois. Intérêt: 10 – Surprise
totale ou presque, ce titre qui aurait pu être une erreur voire un désastre
est en fait une succession de bonnes surprises de bout en bout. Intrigant dès
le début (dès qu’on en entend parler ou qu’on voit la boîte du
jeu, en fait), Super Princess Peach est comme une poupée russe: des surprises
en pagaille, une (re)découverte permanente, notamment de l’univers de
la plate-forme. Nul doute que tout joueur de ce style de jeu qui se respecte
ne pourra que s’y plonger avec délectation. Note générale: 9.6 / 10 – Impossible de passer à côté de ce titre vraiment plus que sympathique.
Innovant, plein de clins d’œil à une ère de la 2D révolue (?) à
laquelle elle rend un sublime hommage, cette cartouche s’impose comme
un must-have de la DS. Plein de fraîcheur, très riche et ingénieux sur tous
les plans, Super Princess Peach tient la dragée haute aux meilleurs titres de
l’histoire de la plate-forme 2D de la saga. Un vrai hit incontournable
qui ne souffre pour ainsi dire d’aucun défaut majeur, et doit en toute
logique enrichir votre vidéothèque. Screenshots |
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