Mario Museum: le musée virtuel sur Super Mario.

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SUPER SMASH BROS. MELEE

Abréviation

SSBM

Date de sortie japonaise

21.11.2001

Date de sortie américaine

02.12.2001

Date de sortie européenne

24.05.2002

Date de mon acquisition

29.01.2003

Console

Game Cube

Développeur

HAL Laboratory

Genre

Baston, aventure

Nombre de joueurs

1 à 4

Perso principal

Tous!

Mode Continue

Oui

Sauvegarde

Oui (11 blocs)

Accessoires

/

Inspiration

Super Smash Bros.

S’en sont inspirés

Super Smash Bros. Brawl

Note générale

9.6 / 10


Version européenne française (complète)


Replongeons-nous en 1999, lorsque Nintendo avait innové en proposant une nouvelle forme de jeu de baston, sous la forme de Super Smash Bros. sur N64. Le concept n’était non plus de réduire à néant la jauge de vie de l’adversaire, mais de lui infliger un maximum de dégâts sous forme de pourcentage afin de l’éjecter d’une arène. Fort du succès rencontré, les développeurs de HAL Laboratory (les mêmes que ceux qui ont conçu la plupart des épisodes de la saga Kirby) décident de mettre le paquet pour l’évolution Game Cube, dès la sortie de la console, et frappent indiscutablement un grand coup.

 

Une infinité de possibilités, ou presque...

 

En réalité, dès que l’on insère Super Smash Bros. Melee dans une Game Cube, on est instantanément saisi par la beauté de la séquence d’intro, qui est là pour nous en mettre plein la vue, mais de façon totalement contractuelle. Une fois immergé dans les menus, on se sent perdu face à leur immensité, surtout que le jeu mélange bizarrement titres des menus en anglais, et explications en français. Cela dit, cela permet au moins d’échapper à d’affreuses voix en français, et ce n’est pas fondamentalement la plus mauvaise idée que les traducteurs aient une, pour une fois.

 

Bref, on parcourt toutes les possibilités proposées par le jeu, un peu comme si on venait de découvrir un nouvel ordinateur et que l’on désirait en explorer toutes les fonctionnalités. En effet, Melee est vraiment immense, et histoire de commencer par quelque chose, le joueur va souvent tenter de se lancer dans le mode aventure, après un passage par la case « entraînement » ; bien lui en prendra, car cette dernière est extrêmement instructive, tout comme les vidéos « how to play », claires et bien pensées. L’objectif initial est rapidement atteint, on ne peut se satisfaire d’un rapide tour d’horizon, et on veut tout découvrir. Bienvenue dans un monde magique et ultra vaste, celui de Nintendo qui retrace habilement les 20 dernières années de son histoire, au travers d’un voyage passionnant dans ce qui est bien plus qu’un simple jeu de baston.

 

Un soft bourré de ressources

 

Afin de préserver l’intérêt du jeu, ce test ne dévoilera pas l’intégralité des modes que Melee peut proposer, et se contentera d’un tour d’horizon rapide. Bien que les trois modes de jeu principaux (Classic, Adventure et All-Star, ce dernier étant à débloquer) se terminent rapidement, sans nécessiter de sauvegarde au fil de leur progression, la possibilité d’alterner entre cinq modes de difficulté augmente considérablement le challenge. Les modes Hard et surtout Very Hard nécessitent en effet une certaine dextérité que seuls les plus téméraires pourront acquérir à force d’insister durant des dizaines d’heures de jeu, car SSBM est un jeu terriblement technique malgré son côté très fouillis.

 

En effet, si l’on ne fait pas l’effort de se jeter dans la mêlée, un Smash Bros. est affreusement déroutant pour le novice, qui se demande dans quoi il va tomber: le jeu semble effectivement désordonné dès que les combats impliquent plus de deux joueurs. Entre les innombrables objets vous assistant dans chaque affrontement, les arènes sont totalement interactives, ce qui les rend moins évidentes à appréhender que les stages traditionnels des jeux de baston, et génère généralement des adversaires supplémentaires faisant partie intégrante du décor. Dès que l’on joue à 4, c’est donc la foire d’empoigne, et il devient difficile de s’y retrouver; il n’y a ainsi qu’avec la pratique que le jeu devient appréciable, et c’est pour ça que d’innombrables modes sont proposés au joueur afin de l’habituer à l’univers très spécifique de Melee.

 

Outre l’évident entraînement, qui peut se jouer seul ou à deux, face à un personnage géré par la console (CPU) immobile ou animé selon votre choix, et où tous les objets sont disponibles à volonté afin de tout essayer, SSBM se transforme en challenge permanent et en course aux records dès qu’on franchit le pas du menu « Stadium » ; là, ce sont plusieurs dizaines de défis (« Events ») aux buts très variés qui sont proposés, ainsi qu’un « Target Test » dont la finalité est de détruire dix cibles dans un décor de plate-forme, ce qui favorisera la formation du joueur aux nombreux déplacements propres à chaque personnage; ou encore, parmi tant d’autres, le légendaire Home-Run Contest, dont le seul but est d’infliger un maximum de dégâts à un sac de sable pour le frapper ensuite avec une batte de base-ball et l’éjecter le plus loin possible. Cette section bien spécifique du jeu fait bien entendu l’objet d’une course permanente aux records…

 

Sous-rubrique

 

Il va de soi que SSBM serait beaucoup moins riche sans son incroyable banque de données, et sans tous les trucs à débloquer par-ci par-là. Outre les nombreux personnages et arènes cachées, le jeu se singularise par la collecte de trophées représentant tous des personnages ou objets tirés de divers jeux de la saga Nintendo. Car, faut-il le rappeler, Smash Bros., c’est un peu un musée de la firme de Kyoto, le cauchemar de tous les anti-Nintendo de la planète. Mais pour les nostalgiques ou les amoureux de la marque, c’est tout simplement le paradis…

 

Comme le jeu nous permet, malgré une animation en 3D isométrique, de juger des capacités du Cube en terme de graphismes et de fluidité d’animation, et que la bande son (bien que majoritairement composée de nombreux remixes de thèmes célèbres de l’histoire des séries présentées) est extrêmement vaste, et très bien orchestrée, l’ambiance générale contribue à ce disque dont on espère tous faire le tour, mais que très peu d’entre nous ont réussi à dompter dans sa totalité, tant ce jeu semble infini et infinissable.

 

Il faut bien entendu tirer son chapeau au mode multijoueur, forcément excellent, même si l’on déplorera une fois de plus l’absence totale d’un mode online, Game Cube oblige... néanmoins, le jeu prend vraiment une toute autre dimension dès lors que l’on s’y met à plusieurs, surtout à 4, ce pour quoi le multi semble avoir été conçu ici. Les bagarres sont aussi bordéliques qu’intenses, et c’est ce qui fait leur charme, et surtout, l’esprit de Super Smash Bros.: une baston conviviale, aux allures peut-être parfois naïve mais terriblement technique, et donc un hit à la durée de vie pour ainsi dire infinie tant les challenges à relever et les éléments à débloquer peuvent être nombreux.

 

Notes

 

Présentation: Hormis une traduction partielle bizarre des menus, on ne trouvera pas grand-chose à redire ici: l’ergonomie de l’ensemble est redoutable, et tant mieux car l’univers de Smash Bros. est plutôt déroutant pour le novice.

Graphismes: 10 La Game Cube nous montre vraiment ce qu’elle a dans le ventre, variant les effets au travers des nombreuses arènes proposées. Les personnages, et les zooms que l’on peut réaliser sur ces derniers, sont également magnifiques. C’est indéniablement là que Mario et sa bande sont le mieux représentés à ce niveau sur la console.

Animations: Le jeu est d’une grande fluidité malgré la quantité impressionnante de mouvements à gérer simultanément lors des gros combats à plusieurs. On constate parfois quelques ralentissements qui n’affectent pas vraiment le jeu. Et quel bonheur de se faire ce jeu en 60 Hz…

Musique: 10 Un immense moment de bonheur de bout en bout, la bande son de SSBM est d’une richesse inégalée, reprenant de nombreux thèmes des sagas Nintendo avec brio. Tout simplement magique!

Bruitages:  Ce critère pourrait ne pas paraître vraiment pertinent au vu de la puissance de la machine, mais il convient de s’attarder sur les voix et les nombreux effets de fond dissimulés un peu partout, qui contribuent grandement à une ambiance sonore déjà fort riche.

Durée de vie: 10 Probablement le point fort essentiel du jeu, car SSBM n’a pas vraiment de fin. À l’instar d’un Mario Kart, on passera des dizaines voire des centaines d’heures à renouveler chaque challenge dans la perpétuelle quête d’une amélioration de records, et le mode multijoueur vous proposera des milliers d’affrontements avec vos amis. Il n’est donc pas surprenant que ce jeu soit devenu un des plus joués sur NGC, si ce n’est le plus utilisé par les fanboys de Nintendo.

Gameplay: 9 Il faut l’avouer: autant de boutons et d’actions, ça aurait pu être ingérable. Et même dans le jeu, à moins d’être un fanatique ayant plusieurs centaines d’heures à son compte, on a parfois quelques errements. Mais pourtant, le tour de force reste magistralement exécuté au prix d’un pad terriblement adapté à la situation, ergonomie qu’on retrouvait beaucoup plus difficilement sur N64 avec une manette sacrément moins pratique.

Intérêt: S’il n’est en fait qu’une évolution de l’opus N64 (mais quelle évolution!), SSBM sait se renouveler et proposer suffisamment de défis en tous genres pour attirer de nombreux joueurs. Riche et très varié, il vaut très largement le coup de s’investir dedans sur le long terme.

Note générale: 9.6 / 10 – Doté d’une richesse inégalable en terme de contenu, et de défis en très grand nombre, Super Smash Bros. Melee réussit également le pari de rallier les fans de baston et de jeu de plate-forme au travers d’un soft rondement mené de bout en bout, et techniquement très abouti par rapport à bon nombre de licences Nintendo qui nous auront un peu laissés sur notre faim sur NGC. On détient là le premier vrai blockbuster de la console pour l’époque, sans savoir que celle-ci aura du mal à renouveler ce coup d’éclat fréquemment par la suite...

 

Screenshots

(à venir)

 

Fonds sonores

 

Rainbow Ride – 2’38 (66 Ko)
Mushroom Kingdom – 2’42 (30 Ko)
Mushroom Kingdom II – 0’56 (8 Ko)
Dr. Mario – 8’56 (84 Ko)
Marteau – 0’11 (1 Ko)
Target Test & Home-Run Contest – 2’03 (38 Ko)
Yoshi’s Island – 1’26 (9 Ko)

 

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