Mario Museum: le musée virtuel sur Super Mario.

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SUPER MARIO KART

Abréviation

SMK

Date de sortie japonaise

27.08.1992

Date de sortie américaine

1992

Date de sortie européenne

1992

Date de mon acquisition

24.12.1994

Console

Super Nintendo

Éditeur

Nintendo

Genre

Course de kart

Nombre de joueurs

2 simultanément

Perso principal

Mario, Luigi, Toad, Yoshi, DK…

Mode Continue

/

Sauvegarde

Oui

Accessoires

Du talent

Inspiration

F-Zero

S’en sont inspirés

Les autres Mario Kart

Note générale

9.8 / 10


Version européenne française (complète)

Version japonaise (complète)


À console révolutionnaire, jeux révolutionnaires. Cela semble être définitivement l’adage préféré de Shigeru Miyamoto et il a bien l’intention de l’appliquer à tous les jeux Super NES. D’où ce titre curieux évoqué en 1991 par le maître: Super Mario Kart. Comme son nom l’indique, ce doit être un jeu de course reprenant les éléments de la saga, dans un graphisme style Super Mario World. Non seulement le soft va exploiter à merveille les capacités de la machine, mais en plus, il deviendra une référence toutes marques confondues en matière de longévité, de fun absolu et sera à l’origine de ce qui peut paraître une habitude de nos jours: le mode Multiplayer.

 

Tout pour le fun!

 

Les personnages sont au nombre de huit. On trouve bien sûr Mario, Luigi, la Princesse, Toad, Yoshi et Bowser. Mais deux autres personnages manquent pour être huit au total! Donc, on ressort l'archaïque Donkey Kong Jr. — dont le physique se rapproche plus de celui du paternel, d'ailleurs — et on place Koopa Troopa pour créer un coéquipier à Toad. En effet, les persos vont par groupe de deux et ont chacun leurs caractéristiques: les deux plombiers sont assez rapides et se manient bien, ce qui constitue un excellent compromis vitesse/maniabilité. Toadstool et Yoshi bénéficient d'une super-accélération mais sont très lents et se conduisent mal, au contraire des deux gros qui ont du mal à démarrer, mais qui une fois lancés sont des bolides. Enfin, Toad et Koopa sont conseillés aux débutants: leur pilotage facile et leurs performances générales correctes en font des persos pratiques, sans plus.


Le jeu se base évidemment sur le plus simple des principes: il faut... gagner. Mais il y a quatre modes de jeu différents! Le mode Grand Prix, tout d'abord, où l'on peut jouer en solo ou à deux, et où tous les concurrents s'affrontent, avec des jets de carapaces, des champignons accélérateurs, des étoiles d'invincibilté pour envoyer les autres en tête-à-queue... Le fun absolu!

 

SMK offre trois types de cylindrées pour ce mode (50cc, 100ccet 150cc, cette dernière n'étant accessible que lorsque vous avez remporté toutes les compétitions en 100cc), les trois autres modes de jeu se jouant en 100cc.

 

Universel

 

Grâce à son mode Time Trial, littéralement « épreuve du temps » (le contre la montre, quoi!), SMK propose un mode qui se joue seul, et qui consiste à battre les records de piste sur cinq tours d'affilée. Bien sûr, il n’y a pas d’adversaires ni objets pour tricher, même si la plupart des raccourcis sont utilisables au vu de la cylindrée imposée. Éprouvant pour les nerfs, ce mode est le « Solitaire » du jeu, pour ceux qui n'aiment pas la bataille.

 

SMK propose huit types de circuits différents, qui, pour cinq d'entre eux, rappelent des scènes de SMW: Donut Plains, Ghost Valley, Chocolate Island, Bowser Castle ou encore Vanilla Lake (la glace), auxquels s'ajoutent Koopa Beach, Mario Circuit (une piste de course automobile classique) et l'impressionnant — et aveuglant — Rainbow Road, devenu mythique.

 

Des championnats ont régulièrement lieu pour déterminer un rang mondial, ce qui permet de rallonger considérablement la durée de vie de SMK. Je tiens à préciser à tous ceux qui m’ont écrit pour me dire que mes temps étaient surprenants qu’en réalité, à l’exception de deux ou trois d’entre eux, ils ne me suffiraient pas pour atteindre les minima de qualification pour ces championnats… même si d’après mes calculs, je serais très bien classé en France.

 

Enfin des affrontements dignes de ce nom...

 

À l'opposé, on trouve le mode Match Race, une course à deux sur n'importe lequel des 20 circuits du jeu. Pour ennemis jurés. Là, on s'envoie des super éclairs (ce qui rend plus petit le concurrent et permet de l'écraser, niark niark!), on gagne un max de pièces pour augmenter la vitesse, on emprunte des raccourcis grâce aux plumes qui font exécuter un saut tourbillonant... ou encore, on pique l'option de l'autre avec un fantôme d'invisibilté!


Puis il existe le mode Battle, le plus secouant de tous: les joueurs s'affrontent sur un circuit-labyrinthe carré, comprenant de nombreux couloirs. Chaque pilote dispose de trois ballons autour de son kart. Le but étant d'éclater les ballons de l'adversaire... hé hé!!! Cela peut se faire avec des carapaces à tête chercheuse ou avec des peaux de banane vicieusement posées sur la route, et ce sous le nez de l'adversaire... Vous l’aurez compris: contrairement aux autres jeux de course de la console — du syle F-Zero ou les jeux de F1 — qui étaient un peu (trop) sérieux, SMK est lui réellement très « fun ».


Passons tout de même à l’aspect technique, pour terminer. Côté graphismes, le mode 7 favorise l'angle de vue derrière les karts, extrêmement maniables. Encore une fois, le paddle SNES montre qu’il est un modèle d’ergonomie. Quant à la bande son, elle a un énorme avantage, celui de ne reprendre aucun thème déjà entendu maintes et maintes fois dans les titres précédents.
En bref, Super Mario Kart est un titre original, très accrocheur, à la durée de vie irréprochable, et techniquement excellent. À posséder à tout prix dans votre « vidéothèque » ! Et maintenant, start your engines!

 

Notes

 

Présentation: 10 – Premier Mario ou presque à proposer des menus intermédiaires très fonctionnels, SMK nous offre en prime d’excellentes séquences comme le podium ou une intro vraiment sympa.
Graphismes: 9 –
Pour le premier Mario utilisant le mode 7, c’est vraiment superbe. Rien à redire si ce n’est que les décors flashent parfois un peu trop.

Animations: 9½ – Il est assez délicat de parler d’animation dans la mesure où le jeu n’est jamais arrêté. Mais si l’on prête attention aux éléments du décor (fantômes, mer, lave…) et plus particulièrement aux obstacles, on se rend compte que rien n’a été laissé au hasard.

Musique: 10 – Les thèmes de SMK collent parfaitement à l’ambiance des circuits. C’est rythmé et en plus, le génial Koji Kondo a eu l’intelligence de ne reprendre qu’un seul thème tiré d’un jeu précédent (le château de Bowser, reprise du boss final de SMW).

Bruitages: 10 – Matérialiser les bruits des moteurs des karts en fonction de leur puissance n’était pas chose facile. Le jeu s’en tire à la perfection et l’utilisation des objets en piste donne lieu à toute une gamme de sons très fun.

Durée de vie: 10 – Pour tout dire, SMK est le premier Mario à proposer une longévité infinie. Car si les championnats se terminent relativement vite, il ne faut pas oublier que l’on peut (et doit ^^) jouer à plusieurs, surtout en Battle Mode, et que le mode Time Trial peut vous réserver plusieurs années de jeu avant d’atteindre le plus haut niveau.

Gameplay: 9½ – A priori, maîtriser la conduite des pros du circuit semble mission impossible (l’utilisation des boutons L et R requiert une certaine dextérité qui ne s’acquiert pas en un claquement de doigts), mais le jeu se prend remarquablement vite en main et quand vous avez compris le truc, c’est vraiment très agréable de tenter sa chance en Time Trial…

Intérêt: 10 – Premier jeu du genre dans la saga, SMK est aussi le premier jeu de course de l’histoire du jeu vidéo qui défie toutes les conventions de la course automobile. En fait, il ne respecte rien, le sérieux des simulations disparaissant au profit d’un fun absolu qui est le point fort essentiel d’un jeu terriblement prenant.

Note générale: 9.8 / 10 – Nintendo réalise vraiment un grand coup avec ce soft alliant les aspects délirants de la saga Mario et les éléments d’une course de karting. Bon nombre de jeux tenteront de s’en inspirer (notamment les Mario Kart qui suivront) mais aucun n’atteindra l’incroyable niveau de « déconne » que SMK a fixé en cette remarquable année 1992…

 

Screenshots

 

Écran Titre.

Choix d’un personnage.

Choix d’une coupe (la Special Cup n’est pas disponible).

Le départ, donné par Lakitu.

On peut jouer à deux en écran splitté, et ça rend très bien!

L’arrivée d’une course.

L’écran des résultats.

Certaines courses sont très longues comme en témoigne le chrono.

Vous devez finir dans les 4 premiers pour continuer.

Le podium.

Le mode Match Race, un face-à-face où tous les coups sont permis!

Le Battle Mode: vous devez exploser les trois ballons de l’autre…

Forcément, il y a plein de raccourcis!

N’allez pas plus loin, c’est un piège!!

Ghost Valley: on ne voit presque rien et il n’y a pas de rebords…

Bowser Castle: j’me suis fait aplatir comme une crêpe.

Choco Island, ça glisse et ça donne faim!

Koopa Beach: ne perdez pas votre temps à admirer le paysage!

Vanilla Lake: d’un blanc éclatant, c’est une piste sur la glace.

Rainbow Road: la piste mythique de SMK!

 

Sauf mention contraire, ces screenshots sont réalisés par Mario86. Vous êtes prié(e) de me demander mon autorisation avant d’utiliser un de ces screenshots.

 

Fonds sonores

 

Battle Mode – 1’12 (30 Ko)
Victoire de Bowser – 0’27 (8 Ko)
Victoire de DK Jr. – 0’30 (8 Ko)
Victoire de Koopa Troopa – 0’26 (5 Ko)
Victoire de Luigi – 0’28 (7 Ko)
Victoire de Mario – 0’26 (6 Ko)
Victoire de Toad – 0’40 (10 Ko)
Victoire de la Princesse – 0’47 (10 Ko)
Victoire de Yoshi – 0’34 (6 Ko)
Écran Titre – 0’58 (18 Ko)
Bowser Castle – 1’41 (12 Ko)
Bowser Castle (remix) – 1’13 (6 Ko)
Choco Island – 1’00 (10 Ko)
Donut Plains – 1’05 (15 Ko)
Ghost Valley – 1’10 (50 Ko)
Koopa Beach – 1’07 (7 Ko)
Mario Circuit – 1’10 (27 Ko)
Rainbow Road – 1’48 (23 Ko)
Vanilla Lake – 0’59 (12 Ko)
Crédits de fin – 1’38 (24 Ko)

 

Animations

 

Mario, dérapant
Mario, tournant (merci à Cazimir pour ce perso!)
Mario, victorieux
Luigi, victorieux
Toad, tournant (merci à Cazimir pour ce perso!)
Toad, victorieux

Koopa Troopa avec le drapeau à damier (merci à KartSeven pour ce perso!)

Bowser, tournant
Bowser, victorieux
Donkey Kong Jr., tournant
Lakitu ( départ)
Lakitu (sens inverse)
Roulette des bonus


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