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MARIO KART: DOUBLE DASH!!
Ce qui frappe immédiatement dans ce jeu,
c’est cette étrange impression de n’être jamais seul. Et pour
cause, vous êtes deux sur le même kart. Enfin… si on peut appeler ça
des karts. On va plutôt appeler ça des véhicules « biplace » à
quatre ou six roues n’ayant plus rien à voir avec des karts mais
l’essentiel est là, ça roule, ça dérape, y’a un moteur et un
turbo surpuissant. Non seulement les véhicules sont très différents, certains
étant franchement gamins (cf. le landau à roulettes de Baby Mario et Baby
Luigi…), et on peut même en débloquer au cours du jeu. Et leurs
capacités sont différentes en matière d’accélération et de vitesse, ce
qui peut même varier en fonction du poids des pilotes choisis. Bien sûr, un
pilote léger ne pourra pas utiliser un kart rapide mais lourd et vice versa. Mais revenons-en à cette histoire de copilote.
Vous avez en effet deux persos par kart, vous pouvez faire le duo que vous
voulez (Waluigi avec Birdo par exemple) et pendant une course, l’un
pilote et l’autre lance des objets, tout en sachant que vous pouvez
changer leurs rôles à n’importe quel moment ou presque. De plus, chaque
perso possède son objet à lui, qu’il obtient (je rassure les puristes
de la saga) dans des blocs « ? » translucides moins évidents à
choper que d’habitude. Mais comme le jeu a prévu d’emblée des
couples de persos rationnels, chaque objet appartient en fait à deux persos
qui vont ensemble (comme les œufs pour Yoshi et Birdo, par exemple). Ce
qui est particulièrement problématique, c’est que le perso qui joue les
équlibristes à l’arrière peut se casser la gueule lors de certains
chocs et vous devrez le traîner derrière vous sur la piste pendant quelques
secondes, le temps qu’il reprenne ses esprits et remonte sur votre
bécane (ce qui implique une sérieuse perte de temps). Mario Party
version karting? Contrairement aux précédents Mario Kart (surtout
le premier bien sûr), cet épisode extrêmement coloré verse dans une ambiance
qui semble définitivement coller à la saga, à savoir le style plus enfantin des
Mario Party
par exemple, et qui finalement s’avère être encore plus délirant que
ses prédécesseurs. Les jeunes joueurs habitués aux jeux Mario depuis quelques
années trouveront là leur bonheur, les « ringards » fans de
l’éternel Super Mario Kart ne pourront que se consoler avec
l’utilisation de leurs carapaces, peaux de banane, champignons turbo et
étoiles d’invincibilité, point barre. L’éclair est encore plus
impossible à avoir et le fantôme a justement… disparu, tout comme les
pièces. En fait c’est surtout le look de la plupart
des véhicules et l’introduction des trois babies qui donne cet aspect
plus puéril à ce nouveau Mario Kart. D’où l’arrivée de circuits à
l’ambiance très proche des Mario Party, le summum étant atteint avec le
Parc Baby, le nom de trop pour les vieux de la vieille. En mode multijoueur avec une moyenne d’âge
de 12 ans, sans doute est-ce une pure merveille que ce MKDD décidément pas
assez « tous publics » comme pouvaient l’être les trois précédents.
Le multijoueurs est quasiment sans limites avec une possibilité de jeu en
réseau, d’ailleurs le mode Battle (jouable jusqu’à 8) se divise à
présent en trois jeux différents, comprenant notamment le classique des
classiques, à savoir la bataille en ballons. Et pourtant... Un énorme effort est à souligner néanmoins sur de
nombreux points qui faisaient défaut dans un MK64 aseptisé et sans grand
intérêt, sauf le triste honneur d’être le point de départ d’une
chute sans précédent dans la qualité des jeux sur sa console… Graphiquement, on est très proche d’une
perfection absolue tant les erreurs aperçues dans Super Mario Sunshine (seul vrai Mario de la console, en fait!) ont
disparu. Le fait que l’un des circuits emprunte un passage de la place
Delfino de SMS très améliorée (avec une eau à la Zelda NGC au rendu étonnant)
lève définitivement le voile sur les faiblesses graphiques de ce jeu. En
revanche, sur MKDD, c’est impeccable, tout comme une prise en main
toujours aussi rapide même si l’utilisation des objets en course pose
toujours un petit problème… au début seulement. Si les machines ne
sautent plus (au vu du poids qu’elles supportent, ça se comprend),
elles bénéficient d’un nouveau système de dérapage qui, s’il est
bien maîtrisé, donnera un turbo assez conséquent et très bien rendu. Ce qui va étonner les habitués qui ont raflé
toutes les coupes des précédents volets, c’est la compétitivité des
concurrents, largement supérieure à ce qu’on pouvait voir auparavant.
En 150cc, ce seront vraiment les meilleurs qui s’en sortiront. Quant au
Time Trial, qui est toujours de la partie (heureusement pour les solistes!),
il s’avère encore plus passionnant que d’habitude tant les
circuits sont variés en eux-mêmes, avec beaucoup plus de possibilités de
gagner les précieux dixièmes… quand il aura lieu, le championnat de
MKDD, c’est sûr, sera intense. Notes Présentation: 9 – Une intro assez
sympathique et une scène du podium rallongée, dans l’esprit SMS. En
plus, c’est le premier Mario Kart en français. Un bon point même si les
menus manquent d’originalité. Graphismes: 9 – Excellents, cette
fois-ci tout le potentiel de la NGC est utilisé pour un résultat réellement
très beau. L’ambiance certes enfantine ne plaira pas à tout le monde,
d’autant plus qu’on l’a déjà vue plusieurs fois dans Mario
Party… Animations: 10 – Une fluidité exceptionnelle et non pas excessive comme on
pouvait le voir dans un Super Smash
Bros. Melee parfois trop rapide. Dans ce domaine, MKDD pourrait
s’imposer comme un modèle du genre. Musique: 7 – Une bande son qui
retrouve l’esprit Mario après celle très surprenante de SMS, mais
pourtant elle déçoit quelque peu. On sent que l’inspiration n’y
est plus, d’ailleurs les thèmes se ressemblent beaucoup. Bruitages: 8 – Par rapport à MK64
par exemple, les bruits des moteurs sont beaucoup mieux réalisés. Ce
n’est pas encore parfait mais il y a tellement de bruits avec les
objets et les cris des persos qu’on a tendance à s’y perdre un
petit peu… Durée de vie: 10 – Difficile de ne pas
donner la note maximale dans ce domaine à un jeu où les possibilités sont
infinies en mode Multijoueur et où le Time Trial ne propose pas des
trajectoires uniques qui deviendraient trop vite références… comme le
Mario GP a monté d’un cran côté difficulté, tous les modes de jeu
bénéficient d’une sacrée longévité. Gameplay: 9 – Un habitué de Mario
Kart saura s’y prendre au bout de trois courses, mais il faut avouer
que pour les novices ça reste un peu compliqué, quant à l’utilisation
pas très pratique des objets, elle ne vient pas du jeu mais d’une
manette pourtant irréprochable! Note générale: 8.8 / 10 – Un modèle de
réalisation sur le plan technique, ce jeu en surprendra plus d’un par
une ambiance complètement décalée de ses prédécesseurs et un système de
co-pilotage dont je laisse chacun libre de juger. Mais il semblerait que les
jeux Mario abandonnent complètement les joueurs solitaires au profit du mode
Multiplayer… Screenshots
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